PSG : Cinq jours après, Pierre Ménès répond à Habib Beye
Dans une envolée impitoyable comme il sait le faire, Habib Beye avait fustigé dimanche dernier l’attitude des joueurs du Paris Saint-Germain, qui n’avaient pas pris la peine de fêter leur titre de champion de France avec le public sur la pelouse du Parc des Princes.
Face à lui en plateau, Pierre Ménès faisait partie d’un auditoire tout de même étonné qu’aucun joueur ne vienne saluer le public un peu plus longtemps que d’habitude, ou ne fasse un semblant de tour d’honneur. Mais ce vendredi, le consultant de Canal+ a fini par répondre à l’ancien joueur de l’OM, profitant de sa chronique sur la finale de Coupe de France à venir entre le PSG et Rennes pour donner une explication.
Deux raisons de ne pas faire la fête
« Les bookmakers ne croient pas une seconde en la victoire du Stade Rennais. Sur le terrain, c’est peut-être plus compliqué que cela. Rennes ne gagne plus depuis qu’ils sont qualifiés. Le risque c’est que Rennes finisse cette saison en ayant marqué les esprits mais se retrouve sans rien et sans Europe la saison prochaine. Certains diront que l’émotion était là et qu’on n’a jamais parlé autant du Stade Rennais que cette saison, ce qui n’est pas faux. Pour le PSG, on a vu contre Monaco que quand les titulaires sont là, l’équipe n’a pas la même gueule que contre Nantes ou Lille. On peut penser que Neymar, Cavani, Di Maria vont jouer, c’est quand même très difficile de ne pas voir Paris favori de cette finale. Je les vois gagner 3-1. Et à tous ceux qui se sont demandés pourquoi (dont Habib Beye), le PSG n’avait pas fait la fête dimanche soir après le titre au Parc des princes, je crois que la proximité de cette finale de Coupe y est pour beaucoup. Tout comme l’absence aussi des Ultras. Ce n’était certainement pas le moment pour le PSG de faire la fête, par rapport à l’importance d’une victoire en Coupe sur le paysage global de Paris cette saison. La fête sera beaucoup plus belle en cas de victoire contre Rennes en Coupe », a livré un Pierre Ménès persuadé que les joueurs parisiens sont conscients de ne pas avoir le droit à l’erreur ce samedi au Stade de France.
