PSG : Leonardo envoie Al-Khelaifi prendre l’air…
Depuis quelques jours, la rumeur annonce le retour de Leonardo au Paris Saint-Germain. Une nouvelle bien accueillie par les supporters parisiens.
Le chantier du PSG version QSI est en train de prendre une toute autre tournure. Alors que le club construisait sur des sols instables depuis deux saisons, la base vient d’être (re)fortifiée. Leonardo devrait en effet revenir en tant que président délégué. Il aime bien être proche des joueurs et avoir une décision finale dans les transferts. Ce comportement risque de laisser moins d’espace à Nasser Al-Khelaïfi, le directeur sportif Antero Henrique étant, lui, poussé vers la sortie. Par son expérience et ses contacts, Leonardo devra aussi effacer les arrivées très timides de Paredes et de Choupo-Moting. Dominique Sévérac, journaliste du Paris, pense que ce come-back de Leonardo va tout changer au Paris Saint-Germain.
Leonardo, un choix par défaut ?
« C’est la saison où le président du PSG se sera montré le plus discret, très peu présent médiatiquement ou au Parc des Princes. Un soir où son équipe aurait pu être officiellement championne de France devant Strasbourg, il n’était pas dans le carré du Parc par exemple. Nasser Al-Khelaïfi est un patron aux multiples casquettes (audiovisuel, cinéma, sports), qui doit gérer un agenda infernal. Mis en cause en Suisse et en France dans deux affaires de corruption présumée, il a préféré se mettre en retrait ces derniers mois. Le dirigeant qatarien n’a jamais été un partisan farouche du retour de Leonardo à Paris, préférant incarner seul le pouvoir. Le style Leo, qui a un lien direct avec l’émir du Qatar, le propriétaire du PSG, ajouté à son futur titre (président délégué), viendra forcément empiéter sur son territoire. Mais Al-Khelaïfi est à un stade où la prise de champ lui est nécessaire. » argumente le journaliste dans Le Parisien. Pour rappel, le président du PSG est soupçonné d’être au cœur d’une affaire de corruption dans l’achat des droits TV des prochains Mondiaux d’athlétisme.