EdF F : La VAR, le penalty… Pierre Ménès se lâche sur l’arbitrage
Lundi soir, l’équipe de France féminine a terminé la phase de poules de sa Coupe du Monde sur une bonne note face au Nigeria (1-0).
Ou plutôt sur une fausse note. En effet, alors qu’elles étaient déjà qualifiées après leurs succès contre la Corée du Sud (4-0) et la Norvège (2-1), les Bleues ont enchaîné un trois à la suite grâce à l’arbitrage vidéo. Incapable de trouver la faille, la France a obtenu un penalty pour une faute d’Ebere sur Diani (74e) avec l’aide de la VAR… avant que l’arbitre ne fasse tirer deux fois le penalty de Renard, à l’avantage de l’EdF, puisque la défenseuse a réussi sa deuxième tentative après avoir raté sa première. Un arbitrage déséquilibré qui dégoûte Pierre Ménès.
Ménès évoque un « arbitrage à la maison »
« Ce match face au Nigéria a été de très faible qualité. Il a fallu dépasser l’heure de jeu pour assister au premier tir cadré des Françaises. Et puis le match a basculé grâce à la VAR avec un penalty sifflé pour une faute sur Asseyi qui me semble justifié. Ce qui l’est beaucoup moins c’est que l’arbitre a fait retirer le penalty que Renard avait envoyé sur la base du poteau. Quand on revoit les images, la très jeune gardienne nigériane avance de trente centimètre avant la frappe. Alors moi je veux bien. Certains m’ont même dit sur Twitter : « c’est le règlement ». OK. Quand ? Quand applique-t-on cette règle, excepté quand le gardien avance d’un mètre voire plus ? Toujours est-il que Renard s’est rattrapée en transformant joliment sa deuxième chance. Mais entre le penalty, l’expulsion, le péno à retirer et le carton jaune pour la gardienne, il y a eu un petit côté « arbitrage à la maison » qui saoule un peu. Maintenant l’essentiel est là, les Bleues ont gagné leurs trois rencontres et ont de grandes chances d’affronter le Brésil en huitième de finale », a lancé, sur son blog, le journaliste de Canal+, qui n’est pas spécialement optimiste pour la suite de ce Mondial, compte tenu du faible niveau de jeu affiché par la troupe de Corinne Diacre.