Attendre fébrilement la fin du marché des transferts après trois mois de silence quasi-complet. Se rendre compte qu’aucun joueur ne va arriver malgré le départ de Luiz Gustavo. Et voir ensuite que, malgré la fin de la deadline, des négociations ont repris pour faire payer l’OM encore plus cher que prévu pour Valentin Rongier. Tel est le quotidien de suiveurs du club phocéen. Mais c’en est trop pour Eric Di Méco, lassé de voir sa formation de cœur se ridiculiser sur les rares opérations qu’il peut tenter.
« Cet épisode-là vient après celui de Balotelli il y a un an quand il ne vient pas. Rappelez-vous, il se déplace à la Commanderie, on commence à négocier et ça ne se fait pas. Derrière, le président de Nice Rivère s’était fait les dirigeants de l’OM. Tu passais pour des moyens déjà. En plus, tu as ton recrutement qui te plombe déjà à grands coups de salaires. Ce qui m’étonne, c’est qu’après une saison où tu es attendu, où tu as des critiques, tu arrives seulement la dernière après-midi. Là, les supporters en auront surtout après les dirigeants. Tu sais que Gustavo va partir depuis un an. Lundi soir à minuit, moi, j’ai eu honte. Encore une fois, on va faire rire la France. Comment on fait, pourquoi toujours nous ? Cela pourrait arriver de temps à temps à Rennes, à Montpellier mais non », a déploré sur RMC l’ancien défenseur de l’OM, pour qui il y a vraiment un truc qui cloche avec l’équipe dirigeante en place.