Cette saison, et peut-être plus que jamais, le championnat de France est vivement critiqué par les suiveurs.
Jusqu’à maintenant, la saison de Ligue 1 n’a pas été fantastique. Loin de là. Puisque même au niveau des grands matchs, comme un OL-PSG (1-0) ou un ASSE-OL (1-0), l’ennui domine le spectacle. Un sentiment qui se traduit au classement, vu que le championnat français a rarement été aussi serré. Treize points d’écart entre le leader et la lanterne rouge après neuf journées, c’est du jamais vu depuis 1994. Autant dire que le nivellement par le bas pend au nez de la L1. De quoi rendre Pierre Ducrocq dubitatif.
« On n’a pas un football qui est beau »
« La question du budget, c’est partout pareil en Europe. Ce qui est compliqué en France, c’est que culturellement, on n’a pas un football qui est beau à regarder, où on peut prendre du plaisir. Mais ce n’est pas nouveau. Notre foot est basé sur le plan athlétique, il faut rentrer sur le terrain pour ne pas prendre de but, pour ne pas perdre. Mais les pelouses, les stades, l’arbitrage… Cela a un impact. Mais ce n’est pas facile à réaliser ce que font Reims, Nîmes, Nantes ou Angers. Ces clubs-là ont un certain mérite. Mais pour Lyon, Lille, Monaco, c’est plus problématique… », a lancé le consultant de RMC, qui se demande comment la LFP a réussi à vendre ses prochains droits TV à 1,153 milliards d’euros la saison…