Durant cette saison 2019-2020, Canal + et beIN Sports continuent de se partager les matchs de la Ligue 1.
Sauf qu’à partir de l’été prochain, la donne sera complètement différente. Puisqu’après plus de 30 ans de bons et loyaux services, la chaîne cryptée ne diffusera plus de matchs du championnat de France. Lors du dernier appel d’offres, Mediapro a effectivement raflé la mise. En promettant un chèque annuel de 780 millions d’euros, le groupe espagnol a acquis une grande partie des droits TV de la L1 pour la période 2020-2024. Mais pour l’instant, la nouvelle chaîne se fait bien discrète. Une absence qui interroge, surtout que Mediapro n’a pas respecté le cahier des charges de la LFP. Après avoir nommé son directeur général avec un mois et demi de retard, le groupe audiovisuel n’a pas fourni « un organigramme complet, ainsi que les moyens opérationnels avant la fin du troisième trimestre 2019 ». Un retard de développement dû à l’absence de Julien Bergeaud, qui effectue son préavis chez Discovery jusqu’en novembre. De quoi inquiéter les différents acteurs de la L1, selon L’Equipe…
Aucune personnalité de Mediapro au Sportel
« Le peu de mouvements opérés par celui qui doit financer le football professionnel français commence à inquiéter au sein des clubs, à quelques mois du démarrage de ses contrats. Il y a huit jours, lors d’une réunion du collège de Ligue 1, Jean-Michel Aulas (OL) et d’autres se sont interrogés sur les garanties qu’a la Ligue de voir Mediapro respecter ses engagements. La discussion a été animée et s’est achevée sur ce constat : on en saura plus à l’issue de l’appel d’offres de la Ligue des Champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Europa Conférence, en cours », a détaillé le quotidien sportif, qui se demande comment Mediapro va rattraper son retard, alors que la chaîne doit aussi « conclure une convention avec le CSA, avoir une adresse avec des bureaux et des premières infrastructures techniques » avant la fin de l’année…