Depuis les années 90, la rivalité entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille a toujours été exacerbée.
Sauf qu’au fil des saisons, et de la domination du club de la capitale, l’antagonisme a quelque peu faibli. Sachant que l’OM n’a plus battu le PSG depuis 2011 et que les deux formations n’ont plus les mêmes objectifs, les ennemis ne sont plus aussi piquants, et le Classique de la Ligue 1 a donc perdu en saveur. Un avis partagé par Fabrice Fiorèse, qui a connu le PSG-OM des deux côtés, vu qu’il a joué à Paris (2002-2004) avant d’être transféré à Marseille (2004-2007).
« On sent que les joueurs sont potes »
« C’est à cause des médias que ce match est devenu si chaud. À mon époque, on avait envie de mordre l’adversaire. On était chaud pendant deux semaines. Aujourd’hui, on sent que les joueurs sont potes. Tous les ans, avec le Classico, je reçois des appels. Tant mieux, j’ai laissé des bons et des mauvais souvenirs. Si on pense à moi, c’est l’essentiel. À aucun moment je n’avais le souhait de partir du PSG. Je venais de résigner quatre ans. Malheureusement, Vahid Halilhodzic a complètement changé à cause des résultats. Mon âme n’était plus avec le PSG. Je n’aime pas l’hypocrisie. Je me suis rendu compte en quittant le PSG que j’étais apprécié à Paris. Le regret : j’aurais pu faire différemment… Je ne pouvais même plus marcher dans les deux villes. Mon meilleur souvenir ? Le fameux but à la 90e contre l’OM. Jouissif. J’aurais même pu arrêter ma carrière à ce moment-là », a détaillé, sur RTL, l’ancien attaquant, qui s’épanouit désormais loin du football dans son restaurant à Annecy.