OM : Villas-Boas, le nouveau roi du coaching
L’Olympique de Marseille a ramené un bon point de Metz samedi (1-1). Un résultat qui freine un peu les ardeurs du club phocéen, qui garde toutefois son invincibilité du moment.
Marseille restait sur six victoires de rang en Ligue 1, ce qui n’était plus arrivé depuis l’ère Bielsa. Autant dire qu’André Villas-Boas a déjà effacé Rudi Garcia des tablettes. Mais ce week-end, son OM a frôlé la correctionnelle. Mené 0-1 après l’ouverture du score de Nguette (40e), la formation olympienne aurait pu être menée 0-2 si Diallo avait transformé son penalty (53e), mais Radonjic a finalement égalisé (70e) pour offrir un point à son équipe. Encore un OM à réactions, sachant que Marseille a pris neuf points après avoir été mené au score cette saison. Ce club a donc retrouvé son mental d’antan. Et une certaine science du coaching vu que les trois entrants ont tous été décisifs, comme l’écrit Romain Canuti.
Pelé, Radonjic, Germain… Villas-Boas a encore vu juste
« Pelé ? 7. Entré à la 30e minute à la place de Steve Mandanda, il touche, mais ne parvient pas à repousser la frappe de Nguette à bout portant sur l’ouverture du score (40e). Il arrête le pénalty de Diallo à la 52e minute en se détendant à merveille, chapeau. Deux minutes plus tard, il est pris par la vitesse de Diallo, le fauche, mais l’arbitre signale un hors-jeu. Son arrêt est néanmoins le vrai tournant positif de ce match et rapporte un point à l’OM ce soir. Radonjic ? 7. Entré à la mi-temps, son centre à la 47e est très bon mais Sanson ne cadre pas sa tête. Il est de nouveau décisif en scorant à la 70e minute, où il reprend un centre avec succès un centre de Germain. À la 91e minute, il tente sa chance de l’extérieur de la surface, mais ne cadre pas. Germain ? Il signe son entrée d’une passe décisive magnifique, avec un centre en retrait pour Radonjic (70e). Il passe proche d’une deuxième action décisive en déviant un corner de Sanson au premier poteau, mais c’est repoussé sur la ligne (86e) », a détaillé le journaliste du Phocéen, qui montre une nouvelle fois tout le talent d’AVB.
