ASSE : Ruffier écarté par Puel, Denis Balbir applaudit
Avant la mise à l’arrêt du championnat, l’AS Saint-Etienne était dans une bien mauvaise posture. Les Verts doivent en effet lutter pour leur maintien dans l’élite.
La saison de l’AS Saint-Etienne est bien contradictoire. Les joueurs de Claude Puel sont moribonds en Ligue 1 mais ont néanmoins réussi à se qualifier pour la finale de la Coupe de France face au PSG. L’entraîneur stéphanois a notamment dû employer la manière forte pour réaliser un électrochoc au sein de son effectif. L’ancien coach de l’Olympique Lyonnais a décidé de mettre sur la touche Stéphane Ruffier, jusque-là intouchable dans le Forez. Pour Denis Balbir, ce choix était tout simplement logique.
“Personne n’est intouchable dans aucun métier”
Pour But Football Club, le journaliste est revenu sur cette polémique. “Le problème Romeyer – Puel était-il prévisible ? Je ne pense pas… Roland Romeyer savait qui il recrutait quand il est allé le chercher en octobre. C’est en toute connaissance de cause qu’il avait fait signer des contrats de longue durée à Claude Puel et à Xavier Thuilot avec des prérogatives élargies. Ce qui était prévisible, c’est que Romeyer ferait un ou deux impairs. Il ne sait pas se retenir. Il a tellement été habitué à faire les choses qu’il s’est dit que, peut-être, ses ingérences passeront bien cette fois-ci. Je ne pense pas qu’il s’est rendu compte de la portée de ce qu’il a fait. Mais Claude Puel, ce n’est pas Ghislain Printant ni Jean-Louis Gasset. Il n’a pas le même curriculum vitae. Ce petit couac est dommageable mais pas catastrophique. Ce qui s’est passé, c’est surtout une leçon pour l’avenir. Concernant le cas Stéphane Ruffier, je pense tout simplement que c’est la fin. Si Ruffier ne veut plus entendre parler de Claude Puel et le prend comme ça… Personne n’est intouchable dans aucun métier. Certains joueurs ont compté dans l’histoire des Verts. Il fera certainement partie de ceux-là. Durant ses neuf années, Stéphane Ruffier a fait plus de bonnes que de mauvaises choses. Il ne faut pas l’oublier. Mais, même s’il faut lui rendre hommage, il faut aussi savoir se remettre en question”, a notamment indiqué Denis Balbir, assez lucide sur le sujet.