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Droits TV : Al-Khelaïfi négocie avec Canal et beIN ? C’est perdu d’avance

Alors que le championnat de France est à l’arrêt depuis le 13 mars dernier, les clubs et les diffuseurs de la Ligue 1 continuent de se livrer bataille…

Une bataille à 152 millions d’euros. Soit le montant que Canal+ et beIN Sports ont refusé de payer le 5 avril dernier, en raison de la suspension de la L1. Face à la crise sanitaire du coronavirus, la LFP a effectivement dû stopper la diffusion des matchs. Ce qui a créé un malaise entre les clubs et les chaînes. Malgré tout, les deux parties se sont récemment mis à la même table pour discuter. Avec un premier ressenti positif, comme l’a récemment expliqué Maxime Saada. « Nous avons entamé un dialogue constructif avec Nasser Al-Khelaïfi, Jacques-Henri Eyraud, Jean-Pierre Rivère et Olivier Sadran. Je tiens à les en remercier », a lancé le président de Canal+ sur Twitter. Malgré ce vent d’optimisme, Lionel Rosso reste quand dubitatif.

« Je suis assez pessimiste sur une issue rapide et concrète… »

« Cette situation pour les Droits TV de la L1, c’est un peu insoluble. Je ne vois pas comment on peut arriver à trouver un terrain d’entente… On peut comprendre la position des diffuseurs, de Canal et de beIN. Ils ne veulent pas payer pour quelque chose qu’ils ne disposent pas. Mais certains matchs ont déjà été joués. Donc Canal et beIN seront obligés de payer pour ces matchs-là. Après, on comprend les clubs. Ils ne peuvent pas être solidaires jusqu’au point de vider leur porte-monnaie. C’est pour ça que les clubs réfléchissent à des solutions alternatives, avec des crédits ou une baisse des salaires… Dans cette histoire, ce qui me gène, c’est que dans les cinq présidents nommés pour discuter avec les diffuseurs, il y a Nasser Al-Khelaïfi… Je n’ai rien contre lui, mais il est à la fois président du PSG et patron de beIN. Comment avoir un débat totalement sain dans un tel cas ? Voilà pourquoi je suis assez pessimiste sur une issue rapide et concrète… », a lancé, sur Le Phocéen, le journaliste d’Europe 1, pour qui les clubs seront forcément perdants dans cette bataille, sauf si Mediapro venait à tirer les marrons du feu.

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