Covid-19 : Des dérogations pour avoir plus de public, c’est un grand oui
Comme la semaine dernière avec la Coupe de France, la finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais se jouera devant 5 000 personnes ce vendredi.
Pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine, le Stade de France sonnera bien vide. Puisque l’enceinte de Saint-Denis, et ses 80 000 places, ne tournera qu’à 6,25 % de sa capacité. La faute à la pandémie de coronavirus, qui a complètement bouleversé les habitudes humaines, et notamment lors des évènements sportifs. Et le retour à la normale n’est pas pour tout de suite, vu que la limite de 5 000 personnes reste pour l’instant en vigueur en France. Une annonce faite par le Ministère des Sports mardi : « Au regard du contexte sanitaire actuel qui indique une augmentation de la circulation du coronavirus sur le territoire, le gouvernement a pris la décision de maintenir la jauge à 5 000 personnes maximum dans une enceinte sportive jusqu’au 31 août ». Mais dès le 15 août, des dérogations pourront être accordées aux préfets : « Des dérogations, sous condition de mise en oeuvre rigoureuse de protocoles sanitaires d’accueil et d’accès des publics, seront délivrées par manifestation se tenant dans un même lieu, sous la responsabilité du même organisateur ». Une nouvelle pleine de bon sens, selon Grégory Schneider.
« C’est presque du bon sens cette décision »
« Le gouvernement décalque dans les stades une directive qui dit : pas de rassemblements à plus de 5 000 personnes. Mais si vous avez une jauge à 5 000 au Stade Océane du Havre ou au Stade de France, ça n’a rien à voir. Vous pouvez très bien avoir 20 000 personnes au Stade de France autrement plus safe que 5 000 personnes au Stade Robert Diochon de Quevilly. Rien que sur la contenance des stades, je trouve intéressant de pouvoir moduler les choses, avant même de parler que les régions sont plus ou moins impactées. En plus, c’est le préfet qui décide, donc il est indépendant du pouvoir politique. C’est presque du bon sens cette décision », a lancé, dans L’Equipe du Soir, le journaliste de Libération, qui sait que les clubs pourront potentiellement accueillir du public en plus grand nombre à la reprise de la Ligue 1 en août prochain.