OM : Villas-Boas peut encore quitter Marseille, l’annonce folle de Sévérac
Même si André Villas-Boas a pour l’instant eu gain de cause lors de ce mercato estival, avec les arrivées de Pape Gueye et de Leonardo Balerdi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille sait que la donne sera différente à partir du mois de septembre…
Quand le marché des grands clubs étrangers va se lancer, soit après la fin des Coupes d’Europe à la fin août, et ce jusqu’au début du mois d’octobre, le club phocéen sera en danger par rapport à ses joueurs bankables, comme Bouba Kamara, Morgan Sanson ou Duje Caleta-Car. De toute façon, pour équilibrer ses comptes, l’OM doit vendre pour 60 millions d’euros cet été. Une donnée connue par Villas-Boas depuis quelques semaines déjà. Malgré tout, l’entraîneur portugais espère que son groupe sera renforcé plutôt que décimé à l’approche de la Ligue des Champions. « L’objectif, c’est au moins de rester avec le même effectif, qui est maintenant élargi avec Balerdi et Gueye. Il manque une option à Benedetto et une à Amavi. On cherche sur le mercato, mais peut-être qu’il y aura des prêts ou des joueurs sans contrat si on ne vend pas », avait déclaré AVB le week-end dernier. Une déclaration qui montre que Villas-Boas n’est pas encore sûr de rester à Marseille cette saison, selon Dominique Sévérac.
Villas-Boas « pourrait très bien se barrer »
« La Ligue des Champions commence à la fin du mois d’octobre. Le mercato se termine le 5 octobre. Villas-Boas n’a pas besoin d’argent. Si le 5 octobre, son équipe n’est pas compétitive, il pourrait très bien se barrer. Il n’en a rien à foutre ! Il a dit à des gens qu’il ne resterait pas avec une équipe pas compétitive. Comme tout est décalé cette saison, j’attends de voir pour Villas-Boas à l’OM… Le 5 octobre, on saura si l’effectif de l’OM est bon ou pas. Si Villas-Boas n’a pas eu ce qu’il voulait, je n’exclus pas qu’il s’en aille… Pour son image, il ne restera pas à Marseille pour faire six défaites en six matchs de C1. Il ne veut pas passer pour un guignol ! », a lancé le chroniqueur de L’Équipe du Soir, qui estime donc que ce dernier coup de pression sur les dirigeants n’est pas si anodin que cela…