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TV : Canal+ met la pression sur la LFP, Sévérac et Duluc débattent

Alors que Mediapro cherche toujours à négocier un rabais auprès de la Ligue de Football Professionnel pour les Droits TV de la Ligue 1, Canal+ suit la situation avec attention.

Depuis le début du mois d’octobre, la LFP et Mediapro sont en conflit ouvert. Tout simplement parce que la maison-mère de la chaîne Téléfoot n’a pas payé sa dernière échéance estimée à 172 millions d’euros, et veut renégocier à la baisse son contrat de Droits TV pour la L1. Une bataille suivie de près par Canal+, qui diffuse deux matchs par journée contre un chèque de 330 ME. Si la chaîne cryptée se fait discrète en public, elle est très active en coulisses. Car le 8 octobre dernier, au lendemain de l’interview fracassante de Jaume Roures, Maxime Saada a demandé une égalité de traitement à la Ligue en cas de faveur accordée à Mediapro. Le président de C+ demandant également du respect en l’échange d’un engagement sur le long terme avec le foot français et ses instances. Une nouvelle qui a provoqué un vif débat entre Dominique Sévérac et Vincent Duluc sur La Chaîne L’Equipe.

« Ils veulent accélérer la redistribution des droits »

Dominique Sévérac : « Je ne comprends pas Canal+. Alors, je comprends la logique économique. C’est le bon moment pour renégocier un rabais. Après, je ne comprends pas cette démarche de C+ avec son partenaire depuis 84 ».

Vincent Duluc : « Je ne parle pas de la logique commerciale. Je parle de la logique partenariale. Canal, le partenaire historique du football en France, s’est fait piétiner lors du dernier appel d’offres. La LFP a structuré son appel d’offres pour écarter Canal. Et aujourd’hui, il faudrait que Canal revienne à genoux ? ».

Dominique Sévérac : « Non ! À partir du moment où Canal avait perdu le lot 1, ils ont tout fait pour faire capoter l’appel d’offres… ».

Vincent Duluc : « Il faut aller plus loin. Canal, ils s’en fichent un peu de tout ça aujourd’hui. Eux, ils veulent accélérer la redistribution des droits et retrouver plus de L1 à l’antenne, c’est tout ».

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