PSG : Neymar et les Parisiens victimes du « syndrome de la petite princesse »

Cinq jours après sa démonstration à Barcelone (1-4) en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain est retombé dans ses travers avec une défaite à domicile contre l’AS Monaco (0-2) dimanche. La faute, selon Sébastien Tarrago, à une mauvaise mentalité.

Comment expliquer une telle différence entre les deux matchs du Paris Saint-Germain la semaine dernière ? L’analyse la plus simple concerne évidemment la motivation des Parisiens, sans doute plus déterminés à se venger du Barça qu’à battre l’AS Monaco, et ce malgré le classement serré en championnat. Mais pour Sébastien Tarrago, l’autre raison vient de la mentalité de Neymar et de ses coéquipiers, selon lui incapables d’accepter le défi physique imposé par les pensionnaires de Ligue 1.

« Je trouve qu’il y a un petit peu le syndrome de la petite princesse, a lâché le journaliste sur La Chaîne L’Equipe. C’est-à-dire que quand ils sont en Ligue 1, il ne faut pas les toucher. De temps en temps, ça va trop loin évidemment et Neymar prend parfois trop de coups. Mais globalement, si on les touche, ça les agace vraiment. Mais à un moment, c’est un combat. En face, de la même manière que eux lorsqu’ils vont à Barcelone, ils sont dans un mode combatif et presque un peu guerrier, les autres c’est pareil. Il faut savoir l’accepter. »

« On ne fait pas partie de la même classe… »

« Si tu n’es pas prêt à mener ce combat, aussi peu talentueux soient-ils par rapport à toi, tes adversaires vont te marcher dessus. C’est l’histoire des sports de contact, a prévenu le chroniqueur. Il y a parfois des attitudes qui ne trompent pas, genre “pourquoi tu m’as touché ? On ne fait pas partie de la même classe…” Eh bien si, vous jouez le même championnat, chacun va jouer comme il peut, avec de l’agressivité tant que ça reste dans les règles, c’est tout à fait logique. » Les Parisiens n’ont plus le choix, il leur faudra répondre à l’intensité proposée sous peine de voir le titre s’éloigner définitivement.