Foot : Les réseaux sociaux, un danger mais aussi un outil
La semaine dernière, Thierry Henry a annoncé qu’il quittait les réseaux sociaux, fatigué par les critiques et les insultes racistes des haters…
Comme chaque outil numérique, les réseaux sociaux ont des avantages, mais aussi des inconvénients. Quand les seconds prennent largement le pas sur les premiers, il est l’heure de prendre une décision radicale. Un point de non-retour que Thierry Henry a atteint la semaine dernière. Lassé par le harcèlement en ligne, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France a mis la pression sur Twitter, Instagram ou Facebook. « Je me mets en retrait des réseaux sociaux jusqu’à ce que leurs décideurs soient en mesure de réglementer leurs plateformes avec la même énergie et férocité qu’ils le font dès que l’on touche aux droits d’auteurs. L’importance considérable du racisme, du harcèlement et de la torture mentale qui en découlent est trop toxique pour être ignorée », a lancé Henry. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre.
« Tous les joueurs ne sont pas Thierry Henry »
Pour Jonatan MacHardy, ce sujet des réseaux sociaux dans le foot est à double tranchant. « Les réseaux sociaux peuvent être toxiques et nocifs pour certains joueurs qui ont 18-19 ans, qui sont fragiles dans leur tête, qui sont blessés ou qui traversent une mauvaise passe… Les réseaux sociaux peuvent être un fléau. Mais c’est aussi un outil indispensable à l’heure actuelle pour les joueurs de foot. Pour les contrats de sponsoring, c’est important. Tous les joueurs ne sont pas Thierry Henry et n’ont pas des contrats à plusieurs millions d’euros. Je sais que certains équipementiers ajustent leurs contrats en fonction du nombre de followers sur les réseaux sociaux. Mais sur tout ça, les clubs doivent avoir la responsabilité. Ils doivent mettre en place des formations pour apprendre aux joueurs à se servir des réseaux sociaux, pour montrer que ce n’est pas la vraie vie. Ça éviterait les affaires à la Serge Aurier… », a lancé le consultant de RMC, qui sait que la gestion des réseaux sociaux est désormais pratiquement aussi importante que les prestations sur le terrain.