TV : Stéphane Guy donne raison à Canal+
Ancien présentateur vedette, Stéphane Guy a été très rapidement viré par Canal+ après avoir glissé un bon mot pour Sébastien Thoen, lui-même éjecté pour avoir osé faire un sketch en compagnie de Julien Cazarre.
Depuis, Stéphane Guy a retrouvé la parole avec quelques piges pendant l’Euro pour le compte de RMC. Une station de radio où Maxime Saada, le président de Canal+, vient juste de passer pour parler des droits TV, mais aussi de la vague de licenciements qui a suivi le départ de Sébastien Thoen, avec une ambiance délétère dans la rédaction. Le directeur de Canal+ a tout simplement justifié le limogeage de son présentateur vedette par le sentiment qu’il avait de se croire tout permis, ce qui ne l’avait pourtant pas dérangé pendant des années. Des propos qui ont fait réagir Stéphane Guy, qui a bien voulu reconnaître quelques torts, comme celui d’avoir tout donné pour sa chaine pendant un quart de siècle. Autant dire que son limogeage n’est toujours pas digéré.
« J’ai été surpris qu’il évoque mon nom car il y a une procédure qui est en cours. Il a raison de dire que je me sentais très libre et profondément chez moi à Canal. Je me sentais comme dans une famille, comme à la maison. Et on ne peut pas dire autre chose quand on a passé 25 ans au même endroit, sinon c’est qu’on est un peu maso. C’est vrai que Canal c’était ma maison, ça me touche beaucoup de parler de ça. Et je n’ai jamais occupé une seconde de l’antenne sans penser aux abonnés. J’ai plein de défauts, beaucoup de choses peuvent m’être reprochées, mais j’ai mis tout mon coeur et toute mon énergie pour être digne de la confiance des abonnés. Ce qui m’a un peu troublé, c’est que notre dernière discussion en tête à tête avec lui, quelques jours avant que la guillotine ne me passe sur le cou, j’en garde très précieusement le verbatim car c’était un discours très très éloigné de celui qu’il tient depuis. On me raillait même pour ma loyauté envers Canal », a livré Stéphane Guy, pour qui les excuses avancées par Maxime Saada ne tiennent pas debout une seconde. Réponse devant le tribunal des Prud’hommes, avec de premiers éléments discutés à l’automne prochain.