TV : La LFP met Al-Khelaïfi dos au mur
Abandonné par son allié Canal+, qui ne souhaite plus retransmettre la Ligue 1, beIN Sports devra prendre une décision ferme et définitive concernant le lot sous licencié à la chaîne cryptée. Une situation inconfortable pour son patron Nasser Al-Khelaïfi, également à la tête du Paris Saint-Germain.
A moins d’un mois de la reprise de la Ligue 1, le programme de diffusion des matchs reste incomplet. Et pour cause, les rencontres prévues le samedi à 17 heures et le dimanche à la même heure n’ont toujours pas de diffuseur confirmé. Il s’agissait initialement de Canal+ qui a finalement décidé de se retirer suite à sa défaite contre Amazon, estimant que le géant américain avait obtenu un tarif beaucoup plus intéressant. Ce lot sous-licencié a donc été rendu à beIN Sports, désormais chargé, aux yeux de la Ligue de Football Professionnel, de retransmettre ces deux matchs. Le problème, c’est que la chaîne qatarie n’a pas l’air emballée à l’idée de conserver ses droits à 332 millions d’euros par an jusqu’en 2024.
La LFP met la pression
En tout cas, le groupe dirigé par Nasser Al-Khelaïfi n’a rien confirmé. De quoi mettre l’instance dans le doute. C’est pourquoi la LFP a envoyé une mise en demeure à beIN Sports pour lui demander de confirmer au plus vite le respect du contrat pour les trois prochaines saisons. Un bail qui prévoit un prochain versement dès le 5 août, soit la veille de la reprise du championnat. L’ancien allié de Canal+ pourrait finir par rassurer la Ligue. Mais dans le cas contraire, cette dernière serait contrainte d’attaquer beIN Sports devant les tribunaux, prévient L’Equipe. Autant que Nasser Al-Khelaïfi, patron beIN Media Group et du Paris Saint-Germain, devra clairement se prononcer en faveur d’un des deux camps représentés.