RMC : Jérôme Rothen s’excuse pour Alvaro, Jacques Cardoze classe l’affaire
Samedi, en marge de la défaite de l’OM contre Brest en L1 (1-2), le club marseillais s’est retrouvé au coeur de l’actualité médiatique avec l’affaire Alvaro Gonzalez.
Jeudi dernier, au lendemain de la victoire de Marseille du côté de Nantes (1-0), Jérôme Rothen n’avait pas été tendre à l’encontre d’Alvaro Gonzalez. Coupable d’un violent tampon sur l’attaquant nantais Kolo Muani en fin de match, le défenseur espagnol avait rusé pour ne pas écoper d’un carton rouge. Ce qui n’avait pas vraiment plu au consultant de RMC, qui avait traité Alvaro de « double-garce ». Une insulte qui n’est pas passée auprès de Jacques Cardoze, qui s’est plaint samedi midi sur Twitter : « Les propos tenus par Jérôme Rothen à l’égard d’Alvaro dans l’émission Rothen s’enflamme du 2/12 sont inadmissibles. Rien ne peut justifier d’insulter un joueur. Les médias ont un devoir d’exemplarité dans le respect des personnes. L’OM demande à RMC de formuler des excuses publiques à Alvaro et que des sanctions soient prises contre les auteurs de ces propos. Le club se réserve le droit de porter l’affaire devant les tribunaux ».
L’OM accepte les excuses de Jérôme Rothen pour Alvaro
Dans la foulée de cette attaque sur les réseaux sociaux, Rothen a donc tenu à s’excuser publiquement en direct à la radio. « J’ai employé un mot inapproprié au sujet du style de jeu d’Alvaro Gonzalez. Cet adjectif a été mal compris, donc je le retire. Je m’excuse auprès d’Alvaro et des gens qui ont pris ce propos pour une insulte. J’ai toujours été très respectueux des joueurs et des supporters. Et je ne suis pas fâché avec les Marseillais ! », a précisé le consultant de RMC. Des excuses acceptée par le directeur de la communication de Marseille. « Je transmettrai personnellement ce message d’excuses à Alvaro Gonzalez. Merci aux dirigeants de RMC pour leur réactivité et à Jérôme Rothen d’avoir compris l’émotion suscitée par les termes employés. L’incident est clos », a conclu Jacques Cardoze, qui montre donc que l’OM cherche à se faire respecter partout.