OL : Dominique Sévérac déçu de la sanction contre Aulas
Pour ses propos jugés menaçants envers l’arbitre Ruddy Buquet, le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas a écopé d’une suspension de dix matchs, dont cinq avec sursis. Une sanction beaucoup trop clémente selon le journaliste Dominique Sévérac.
De nouveau réunie suite aux incidents de l’Olympico, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a puni Jean-Michel Aulas. Le président de l’Olympique Lyonnais a écopé d’une suspension de dix matchs, dont cinq avec sursis, pour ses propos jugés menaçants envers Ruddy Buquet. « La compétition dépend de la LFP, vous de la FFF, je fais malheureusement partie du Comex et ça ne va pas en rester là », avait lâché le dirigeant à l’arbitre après l’arrêt définitif de la rencontre au Groupama Stadium, après la bouteille lancée sur le Marseillais Dimitri Payet.
Pour ce mauvais comportement, le journaliste Dominique Sévérac estime que la commission de discipline aurait dû infliger au dirigeant la sanction la plus sévère prévue par le barème. « La sanction juste pour Jean-Michel Aulas ? Je ne vais pas me renier, j’avais plutôt soutenu la thèse d’une suspension de six mois ferme, a réagi le chroniqueur de la chaîne L’Equipe. Déjà, je trouve que ce n’est pas grand-chose de le priver du protocole on va dire, ce n’est pas une sanction dingue. Donc une suspension de six mois ne m’aurait pas paru folle. »
« Et puis en fait, j’en ai marre des demi-mesures, a ajouté Dominique Sévérac. Je crois qu’on ne prend pas conscience de ce qui se passe. Il y a trop de matchs arrêtés, il y a trop d’incidents en France. J’ai l’impression de voir des choses que je croyais réservées à des championnats étrangers. Et là, on est toujours dans la demi-mesure : on retire un point, un point avec sursis, cinq matchs, dix matchs… Ça suffit ! » De son côté, Jean-Michel Aulas trouve la sanction « injuste » et envisage sérieusement de faire appel.