TV : Pierre Ménès détruit la Coupe de France
Alors que la plupart des suiveurs du football français apprécient de suivre tous les tours de Coupe de France, Pierre Ménès, lui, n’a pas vraiment aimé les 32es de finale le week-end dernier.
La Coupe de France, c’est un peu la fête du football. Celle où des petits amateurs régionaux peuvent rencontrer les plus grands professionnels de Ligue 1. Chaque saison, la « Vieille Dame » offre son lot d’émotions. Le week-end passé, plusieurs exploits ont eu lieu, et notamment avec la victoire de Linas-Montlhéry (N3) contre Angers dimanche (2-0). Malgré tout cela, Pierre Ménès n’a pas passé un bon moment. Tout cela à cause des matchs déséquilibrés, des pelouses rendues délicates à cause de la météo, ou de la diffusion télévisée.
« Autre motif de chouinerie : la diffusion des rencontres, où une vache n’y retrouverait pas ses veaux »
« Je vais certainement passer, encore une fois, pour un pisse-froid – en même temps, je suis habitué – mais je n’ai pas spécialement kiffé ces 32e de finale de Coupe de France. Autant je peux comprendre que, si tu es de Linas-Montlhéry ou de Bergerac, tu te passionnes pour la belle aventure de ton équipe, autant pour un spectateur neutre comme moi, ce sont de pauvres matchs joués sur des terrains parfois innommables comme celui d’Andrézieux ou celui de Dinan, où les joueurs ont passé plus de temps à placer le ballon sur ce qui restait d’un point de penalty que de frapper leur tir au but. Autre motif de chouinerie : la diffusion des rencontres, où une vache n’y retrouverait pas ses veaux. Les multiplex, les matchs au fin fond du satellite, France 3 régions, Eurosport 1, Eurosport 2… C’est un véritable jeu de pistes. Ce tour de Coupe avait commencé vendredi avec un match « invisible » à Valenciennes entre VA et Strasbourg. Heureusement qu’il y avait la caméra au ras du sol pour voir le but de Diallo. C’est peut-être parce qu’on est à longueur d’année gavé de grands matchs de Ligue des Champions, de Ligue Europa et même de Ligue 1 qui, cette année, est d’un niveau bien plus élevé que ces dernières saisons, qu’il est compliqué d’apprécier ce genre de matchs à cette période de l’année. Et dire qu’on remet ça dans quinze jours… », a balancé le journaliste de Pierrot le foot, qui sait que la couverture médiatique de la Coupe de France est parfois hasardeuse. Et notamment sur France 3, où les commentateurs se trompent parfois de noms pour parler des joueurs…