OL : Vincent Duluc accepte les insultes d’Aulas, pas les critiques
Président à l’honneur cette semaine en raison de son 70e anniversaire, Jean-Michel Aulas a reçu beaucoup plus de félicitations que de critiques.
Malgré le personnage et son côté irritant pour certains, sa durée, ses réussites et son côté visionnaire impressionnent. Même au sein de la presse, souvent ciblée par le président de l’OL, on reconnaît sans problème les qualités de ce président qui défend coûte que coûte sa paroisse. C’est comme cela que le prend Vincent Duluc, qui écrit dans L’Equipe sur le club rhodanien, et ne l’épargne pas quand il le juge nécessaire. Cela lui vaut quelques noms d’oiseaux, qu’il accepte, au contraire de certaines critiques venues de JMA.
« Tout journaliste couvrant l’OL a eu droit à un tweet critique ou un communiqué sévère de Jean-Michel Aulas. Il ne laisse rien passer si on écrit ou dit quelque chose qui égratigne le club. En revanche, il ne se préoccupe guère de parfaire son image personnelle. Avec la presse, il utilise plusieurs outils : séduction, pédagogie, mauvaise foi, intimidation, mots vengeurs… Me faire traiter d’“enfoiré”, je ne m’en formalise pas. C’est moins agréable quand il met en cause ma capacité à saisir les enjeux économiques du football. Il est excessif, il dépasse parfois les limites mais il n’a pas de mépris pour notre profession. Sur la durée, ce n’est pas désagréable de travailler face à lui. Il est fait pour le combat. Il est joueur, il a du répondant, lui parler est stimulant. Ça change de certains présidents. Comme il parle bien, il faut juste prendre garde qu’il ne s’écarte pas du vrai sujet. Au final, je me dis qu’il ne vieillit pas », a livré le journaliste dans les colonnes de France Football. Un portrait au final assez flatteur de Jean-Michel Aulas, par l’une de ses cibles préférées.