PSG : Mercato raté, Ménès accuse Leonardo
Le mercato hivernal s’est conclu ce lundi 31 janvier au soir avec des fortunes diverses concernant les différentes écuries de Ligue 1.
Si des équipes comme l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais se sont renforcées, on ne peut pas vraiment dire que ce fut le cas du PSG. Et pourtant, on se dit tout de même qu’un joueur ou deux n’auraient pas vraiment entaché l’effectif à la disposition de Mauricio Pochettino. Car oui, si le secteur offensif est plutôt bien pourvu ainsi que l’arrière-garde, quelques doutes subsistent quant au milieu de terrain. Avec des éléments comme Danilo, Leandro Paredes, Ander Herrera, Idrissa Gueye, Georginio Wijnaldum ou Eric Junior Dina-Ebimbe, celui-ci manque un chouïa de panache et de créativité. Oui mais problème, pour que le club de la capitale recrute, il aurait d’abord fallu vendre au préalable.
Julian Draxler, l’exemple type
Et ça, c’est un gros souci que rencontre le PSG et Leonardo depuis de longs mercati désormais : Leonardo semble, en effet, dans l’incapacité de trouver des portes de sortie aux indésirables du club. En ce sens, les deux seuls joueurs à avoir plié bagages cet hiver son Rafinha et Sergio Rico, tous deux sous forme de prêt sans option d’achat. Une problématique sur laquelle est revenu Pierre Ménès via son site internet personnel. Pour l’ancien journaliste de Canal+, cela est assez limpide : aucun joueur ne veut quitter la capitale française car ils se complaisent dans leur situation et ce, même s’ils possèdent un temps de jeu modique. Pour étayer son propos, Ménès prend l’exemple assez révélateur de Julian Draxler.
« Il n’arive pas à vendre car les joueurs ne veulent pas partir. L’exemple type, c’est Draxler. Il ne jouait pas, il a eu une prolongation de contrat totalement aberrante et inespérée arriver et qui a sauté dessus. En sachant très bien qu’il ne jouerait pas. En plus Draxler, il joue dans la position de Di Maria, de Neymar et de Messi. Le mec il est fichu avant que cela commence. Le problème, c’est que Draxler, il y a quelque chose qu’il ne faut pas oublier dans ce dossier, c’est qu’au-delà d’avoir des très gros salaires, il faut dire qu’ils sont à Paris. Quand tu t’appelles Draxler et que tu habites à Paris et que tu es heureux à Paris, même si tu es allemand tu n’as peut-être pas envie folle de te retrouver à Stuttgart » , s’est lamenté Pierre Ménès très dubitatif sur la stratégie employée par Leonardo et le PSG avec leurs éléments.