OM : Jérôme Rothen craint le pire pour Sampaoli
Depuis quelques semaines, des tensions apparaissent au sein de l’Olympique de Marseille. D’après Jérôme Rothen, l’entraîneur Jorge Sampaoli est responsable de cette situation qui pourrait coûter cher aux Marseillais en fin de saison.
La tension monte à l’Olympique de Marseille. Des joueurs comme Alvaro Gonzalez et Arkadiusz Milik, mécontents de leur temps de jeu, ont publiquement affiché leurs états d’âme au risque de perturber le groupe. Puis le week-end dernier, Dimitri Payet s’est lâché après la défaite à domicile contre Clermont (0-2) en dénonçant un manque d’humilité chez les Marseillais. Une mauvaise ambiance qui, selon Jérôme Rothen, est surtout liée aux méthodes de l’entraîneur Jorge Sampaoli.
« La saison est longue. Il y a beaucoup de pression pour ceci ou cela. Tu as des accrocs, tu prends des coups derrière la tête et ils en ont déjà pris du côté de l’Olympique de Marseille avec ces éliminations en Europa League et en Coupe de France, a rappelé le consultant de RMC. Ils ont Jorge Sampaoli qui a en plus une méthode de management et tu as l’impression aujourd’hui qu’il est un peu rattrapé par la patrouille. C’est-à-dire que le fait de mettre certains joueurs en concurrence, de faire beaucoup de turn-over, de faire jouer des joueurs qui ne sont pas forcément à leur poste… Eh bien aujourd’hui, il est rattrapé par tout ça. »
« Parce qu’il y a des joueurs qui en ont ras-le-bol, qui ne retrouvent pas une certaine régularité, et je pense que ça se ressent dans les tensions de vestiaire. Il n’y a rien de pire parce que Marseille va avoir d’autres accrocs jusqu’à la fin de la saison et il faudra trouver cette régularité dans le vestiaire. Mais si tu commences à faire une réunion en février, avec toutes les échéances qui arrivent, moi j’ai bien peur que ça parte en vrille, encore plus dans un club comme l’Olympique de Marseille où tout se sait. J’ai bien peur qu’ils laissent échapper des points qui seront cruciaux sur la fin de saison parce que le classement est serré », a prévenu Jérôme Rothen.