WTF : Di Meco plus stressé à The Voice que lors de la finale de la LDC
Eric Di Meco, avant de livrer ses analyses pointilleuses sur l’actualité footballistiques, a avant toute chose marqué l’Histoire de son club de cœur, l’Olympique de Marseille.
C’était une autre époque, sur son couloir gauche de la défense, Eric Di Meco a incontestablement marqué les esprits des suiveurs de l’élite hexagonale des années 90. Plus que rugueux, souvent à la limite du conventionnel, il a fait rugir un nombre de fois incalculable le stade vélodrome. Surtout, il a été de l’équipe de l’OM qui est parvenue à soulever la tant convoitée Ligue des Champions en 1993. C’était sur la pelouse du Bayern Munich face au Milan AC. Une finale à couteaux tirés glanée grâce à une tête salvatrice signée Basil Boli.
Du rectangle vert à The Voice
Une fois raccroché les crampons, Eric Di Meco a pris place derrière un micro où il décrypte l’actualité. Il porte souvent d’ailleurs un regard acéré sur son club, l’Olympique de Marseille. Mais outre cette reconversion, Eric Di Meco s’est également lancé dans la musique. Il a en effet fondé avec son ami Alain Battaglia le groupe de roc Osiris, en référence à Oasis, autre mythique groupe de rock. Mieux, l’ancien international tricolore passera incessamment sous peu sur le plateau de The Voice, le 19 mars prochain. L’occasion de faire admirer ses talents de bassiste. Sur les ondes de RMC, il a notamment évoqué cette passion que peu de gens connaissent. L’occasion pour lui de faire un parallèle intéressant entre la pression ressenti sur l’émission de télé et celle intrinsèque à la profession de footballeur professionnel.
« La pression te pousse quand tu es footballeur. Tu le fais pour évoluer devant un public. J’étais à Monaco quand j’ai appris à jouer de la basse. Je suis parti à l’Euro 96 avec ma basse parce que je débutais. Je me suis dit que j’allais m’entraîner avec ma basse et Aimé Jacquet m’a vu arriver et il m’a demandé où est-ce que j’allais comme ça. Je suis autodidacte et je n’ai pas baigné dans la musique. Il me faut donc un bon moment pour me détendre et que j’arrive à jouer. Alors, la télé, j’avoue que j’avais les jambes qui tremblaient. On peut dire que je me suis chié dessus. Un match, tu as 90 minutes pour jouer, là tu dois être efficace tout de suite », a raconté Eric Di Meco, de quoi interloquer. Nul doute que beaucoup de supporters de l’OM seront devant leur petit écran ce samedi 19 mars prochain pour voir jouer leur ancienne gloire.