L’OL est cassé, Peter Bosz doit en payer le prix
Les journées de Ligue 1 se suivent et se ressemblent pour l’Olympique Lyonnais qui est donc, selon toutes vraisemblances, lancé dans une fin de championnat très délicate.
L’OL n’arrive pas à décoller et à prendre son envol au sein de l’élite hexagonale, un doux euphémisme. C’est simple, depuis de nombreuses journées, bien trop nombreuses en réalité, Lyon végète dans le ventre mou de la Ligue 1. Actuellement positionné à la 10e place, il serait étonnant de voir les hommes de Peter Bosz décrocher une place qualificative à une Coupe d’Europe. En tout cas, l’objectif de la Ligue des Champions est aujourd’hui bien lointain. Le nouveau match nul concédé sur la pelouse du Stade de Reims ce samedi ne vient pas améliorer ce constat. En définitive, le seul espoir rhodanien réside en Ligue Europa où ils sont engagés en quarts de finale face à West Ham.
Un constat d’échec que Vincent Duluc fait avec grand plaisir, ou déplaisir, sur le plateau de La Chaîne L’Equipe. Le journaliste, qui possède une certaine affinité avec l’OL, se montre plus que dubitatif sur le cas de Peter Bosz. Selon lui, afin de relancer quelque peu la machine cet hiver, Jean-Michel Aulas aurait dû remercier le technicien batave en même temps que son directeur sportif auriverde, Juninho.
« C’est toujours pareil. On nous fait croire que cela va changer, mais rien ne change. La réalité est la suivante : l’OL était 13e avant la trêve, et aujourd’hui l’OL est 10e. C’est toujours aussi désespérant. Alors oui, Peter Bosz n’est pas tout seul, il n’est pas aidé par ses joueurs globalement. En Ligue Europa les joueurs jouent pour eux-mêmes et en championnat ils jouent pour le club. Peut-être que cela les intéresse moins de jouer pour le club, c’est possible. Mais je continue de penser que l’OL aurait dû tourner deux pages en même temps cet hiver et que lorsque Juninho est parti, il aurait fallu laisser partir Peter Bosz dans le même temps. Il n’y arrive pas et c’est très dommageable. Il y a quelque chose de cassé à mes yeux », a déclaré un Vincent Duluc qui parait quelque désabusé face au travail accompli par Peter Bosz depuis qu’il possède l’effectif lyonnais sous sa houlette.