Ang : Daniel Riolo détruit la fausse image de Man City
Qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, Manchester City n’a pas offert un grand spectacle dans sa double confrontation face à l’Atlético Madrid (1-0, 0-0). Mais pour le journaliste Daniel Riolo, les Citizens ne sont pas responsables de ces deux purges.
Entre Manchester City et l’Atlético Madrid, on a bien eu droit à l’opposition de style annoncée. En revanche, ce quart de finale de la Ligue des Champions n’a absolument pas tenu ses promesses au niveau du spectacle. Le match retour, comme la première manche, s’est longtemps résumé à une attaque-défense avec peu d’occasions. Le style défensif et agressif des Madrilènes a évidemment été critiqué. Mais de nombreux observateurs ont également ciblé le jeu stérile des Mancuniens. D’où l’intervention de Daniel Riolo pour défendre l’équipe de Pep Guardiola.
« Ce que l’Atlético impose, ça implique une baston à l’opposé de ce que Manchester City veut faire, a réagi le chroniqueur de l’After sur RMC. Ils arrivent à imposer leur style, qui est une espèce de bataille de chiffonniers. C’est exactement le genre de match dans lequel Manchester City n’est pas à l’aise, et qu’ils ne retrouveront pas de sitôt. Je ne crois pas que le Real Madrid va proposer un match de ce genre-là en demi-finales. Donc Manchester City sera beaucoup plus à l’aise devant le Real, à l’image de ce qui s’est passé il y a deux ans quand ils les ont joués et qu’ils les ont éliminés. Ce ne sera pas du tout le même genre de match. »
« Je ne juge pas Manchester City sur ce qu’ils font contre l’Atlético Madrid. Je les ai vus dimanche contre Liverpool (2-2), une équipe qui joue au ballon, qui est l’autre grande équipe du moment en Europe, qui n’attend pas bloc bas, qui va chercher le contact et qui offre de l’espace à Manchester City, ça donne un match extraordinaire ! Manchester City ne fait pas toujours de la passe à 10. Se mettre ça dans la tête, c’est une fausse image. Ça dépend aussi de ce que fait l’adversaire », a expliqué Daniel Riolo, beaucoup moins fan de la méthode Diego Simeone.