DAZN, le petit nouveau qui fait rêver la Ligue 1
A quelques jours de la fin de l’appel d’offres des droits TV de la Ligue 1, DAZN pourrait pousser le montant de ces droits vers des sommets.
Vincent Labrune l’a dit, il espère pouvoir atteindre le milliard d’euros par saison pour la période allant de 2025 à 2029. Une montagne d’or inédite pour le football français, qui a cependant appris à être prudent depuis le fameux contrat Mediapro qui a failli entraîner la Ligue 1 vers une crise énorme. Le 17 octobre prochain, la Ligue de Football Professionnel saura quels sont les diffuseurs qui auront répondu à cet appel d’offres, la LFP ayant proposé deux lots afin de simplifier les choses. Canal+ ayant déjà annoncé qu’il ne fallait rien attendre, la chaîne cryptée ayant très mal vécu le dernier appel d’offres et la main mise d’Amazon sur l’essentiel des matchs télévisés, les candidats se font rares. En dehors de BeinSports, qui n’a plus réellement les moyens financiers pour le lot prime mais peut prétendre au lot 2 et surtout la la Ligue 2, les deux rivaux semblent être Prime Vidéo, qui de l’avis général a réussi le challenge de satisfaire les clubs et les téléspectateurs, et DAZN, un nouveau venu en France qui diffuse déjà de la Ligue 1 via un accord avec Canal+. Tout cela alors que la Ligue 1 a perdu Neymar et Lionel Messi cet été, le PSG ayant laissé partir les deux stars.
Amazon contre DAZN, le duel rêvé de la Ligue 1
Pour les fans de football français, DAZN est un relativement inconnu, pourtant la société anglaise qui possède ce diffuseur a déjà acheté des droits de la Bundesliga, la Serie A, la Liga, la Pro League en Belgique, mais aussi la Ligue des champions féminine diffusée notamment sur Youtube. Si DAZN avait été candidat malheureux lors de l’appel d’offres lancé en 2021, faute d’une proposition à la hauteur des attentes, il se dit que l’entreprise sera cette fois plus incisive et veut clairement s’implanter en France via la Ligue 1 et la Ligue 2. Et cela sans faire une offre folle à la Mediapro. « DAZN ne s’est jamais comporté comme un cow-boy. Ils connaissent bien le monde des droits, les territoires où ils sont. Ils vont essayer d’avoir des droits à des prix très raisonnables. Ce ne sont pas des aventuriers comme Mediapro et Altice », explique, dans Le Parisien, Pierre Maes, spécialiste des droits TV. Du côté de la LFP, les choses sont précises, il faudra au moins payer 530 millions d’euros pour s’offrir les trois meilleurs matchs de chaque journée de Ligue, le reste ne pouvant être cédé en dessous de 270 millions d’euros. Si ce n’est pas le cas, alors la LFP pour négocier en direct avec les diffuseurs. Fin du suspense dans une semaine.