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L1 : Arsène Wenger en a marre des investisseurs étrangers

Ces dernières années, de nombreux clubs de Ligue 1 sont passés sous pavillon étranger, que ce soit les plus grands comme le PSG ou l’OM, ou des plus modestes comme Bordeaux.

Si le projet du Qatar marche à la perfection au Paris Saint-Germain, avec un énorme gonflement du palmarès sur la scène nationale depuis 2011, les autres projets étrangers ont vraiment du mal à perdurer dans le temps… Sachant qu’à Bordeaux ou à Marseille, le sportif et le financier ne vont pas trop de pair. Car par exemple, si l’OM est qualifié pour la prochaine Ligue des Champions, c’est au prix d’un gros déficit. Mais alors, que peut-on attendre du prochain rachat de Toulouse, qui est entré en « négociations exclusives avec RedBird Capital Partners afin de finaliser la vente de 85 % du club » ? Quelles sont les ambitions de cette société d’investissement américaine qui « gère plus de trois milliards de dollars de capitaux propres » ? La question peut se poser, surtout que le trading de joueurs sera sûrement le nouveau business-model du TFC. Ce qui déplaît à Arsène Wenger…

« Créer une commission d’éthique d’achat des clubs »

« Les clubs français tombent petit à petit aux mains de gens qui ne sont pas de vrais constructeurs de l’avenir des clubs, mais plutôt des investisseurs qui cherchent à gagner très vite de l’argent avec les clubs. On peut voir aujourd’hui en France qu’il y a beaucoup de problèmes à ce niveau-là. Parce que les supporters sentent que le but premier n’est pas de construire une grande équipe, mais de réaliser une plus-value financière. Peut-être qu’il faudrait créer une commission d’éthique d’achat des clubs pour voir quelles sont les vraies intentions des gens qui achètent nos clubs. Car on ne peut pas dilapider la culture footballistique d’un pays juste pour des raisons financières », a balancé, sur beIN SPORTS, l’ancien manager d’Arsenal, qui demande donc aux clubs français de mettre une priorité sur le domaine sportif plutôt que sur le financier…

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