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L1 : Luis Fernandez veut une révolution pour le foot français

Au moment où les clubs français traversent une grosse crise économique, à cause de l’arrêt de la Ligue 1 pendant cette pandémie de Covid-19, les projets des investisseurs étrangers sont critiqués.

Les propriétaires étrangers sont de plus en plus nombreux au sein du football français. Depuis l’arrivée du Qatar au PSG en 2011, quelques formations de L1 ont emboîté le pas : l’OM avec Frank McCourt, Nice avec Ineos, Bordeaux avec King Street, Gérard Lopez avec le LOSC ou Dmitri Rybolovlev à Monaco. Saison après saison, le pourcentage de clubs français dirigés par des étrangers augmente. Cette année, c’est Toulouse qui devrait passer sous pavillon américain, avec l’arrivée de Red Bird Capital Partners. Ce qui n’est pas vraiment bon signe pour notre L1, puisqu’à part à Paris, les fonds d’investissements étrangers ont du mal à faire leur place au sein des clubs, où les dirigeants sont souvent en froid avec leurs supporters, comme à Bordeaux. Et pour Luis Fernandez, les clubs vont devoir revenir à une base plus locale.

« Les supporters, ça se respecte »

« En France, on est formés pour vendre… C’est une obsession, mais il faut arrêter avec ça ! Dans le passé, ce n’était pas comme ça. Déjà, j’aimerais une réglementation salariale au niveau des jeunes, et il faut que ce soit au niveau européen. Et à partir de là, ça va se calmer. Dans le futur, il n’y aura plus les mêmes transferts, plus les mêmes salaires. Tout va tomber, il faudrait une commission d’éthique pour juger les nouveaux investisseurs. Les supporters, quand ils ont devant eux des gens qui se foutent de leurs gueules… Ces supporters n’ont pas le droit de subir ce genre de situations. Les supporters, ça se respecte. La plupart d’entre eux ne gagnent même pas le SMIC, ils n’ont pratiquement rien. Il faut que ce soit des gens qui viennent et qu’ils aient l’amour du maillot, d’un club, et qu’ils respectent ce club-là, c’est tout ! », a balancé le consultant de beIN Sports, qui sait que les clubs devront revoir leurs modèles économiques, basés sur les transferts et les Droits TV, s’ils veulent résister à la crise actuelle.

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