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FCGB : Des Bordelais virés, Grégory Sertic a la haine

Comme beaucoup d’autres anciens Girondins, Grégory Sertic est affecté par la situation de Bordeaux, en danger après l’abandon de l’actionnaire King Street. Le consultant se dit surtout triste pour les nombreux employés victimes de la direction américaine.

Le coup de massue est tombée jeudi en fin d’après-midi. Sur son site officiel, Bordeaux a annoncé que son propriétaire King Street ne le soutiendrait plus pour ses besoins financiers. Les Girondins se retrouvent donc menacés d’une rétrogradation au niveau amateur si aucune solution n’est trouvée dans les prochains mois. Une situation qui affecte les anciens Bordelais comme Grégory Sertic, notamment triste pour les employés victimes de la gestion des Américains.

« Ça fait mal au cœur, il y a de la haine surtout, s’est agacé le consultant sur le plateau du Late Football Club. Ils sont arrivés avec pas mal de mots et de chamboulements au sein du club. Ils ont viré beaucoup de personnes qui adoraient ce club, qui vivaient pour ce club, et ils ont mis en place des gens incompétents qui ont coulé le club. J’ai eu des salariés au téléphone, qui seront sûrement convoqués la semaine prochaine pour être licenciés. C’est ce qui me fait le plus mal au cœur. »

« Ils ont viré tout le monde »

Ce scénario n’est pourtant pas une surprise compte tenu des erreurs commise par la direction ces dernières années. « On l’attendait cette situation, elle ne date pas d’aujourd’hui. On savait qu’ils n’allaient pas subvenir aux besoins du club, ni rester longtemps, a reconnu l’ex-milieu de terrain. J’ai énormément de haine contre ces personnes. Ce club m’a fait grandir, j’y suis devenu un homme, j’y ai gagné des titres. En arriver là, pour moi, c’est très compliqué. (…) Ce qui est fou, c’est qu’ils ont voulu tout révolutionner. Moi, j’étais très proche des salariés du club au château du Haillan, et ils ont viré tout le monde. »

« Quand je vous le dis, il y avait des gens qui aimaient ce club, qui étaient là depuis 20, 30 ans. Ils les ont dégagés comme des malpropres pour mettre des gens d’une incompétence folle qui utilisaient l’argent de King Street à des fins personnelles. C’est ça qui me choque le plus, ce n’était même pas pour le club, pour les salariés, pour faire grandir le club. C’est affolant. J’ai encore reçu un message là, en direct, d’un préparateur physique Jean-Jacques Gresser, qui est au club depuis des années et qui se retrouve lui aussi dans une situation compliquée. Il n’y a plus rien au club. Les Girondins aujourd’hui malheureusement, ça va devenir un petit club si il n’y a pas un rachat rapide », a prévenu Grégory Sertic, très inquiet pour son club formateur.

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