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L1 : Habib Beye s’en prend à la mentalité française

Il y a quelques jours, une embrouille aurait éclaté dans le vestiaire de l’OL entre Jérôme Boateng et Rayan Cherki. Une altercation qui a fait beaucoup parler.

Après la débâcle vécue sur la pelouse du Stade Rennais avant la trêve internationale, l’Olympique Lyonnais a vécu quelques tensions. En effet, d’après certains échos de la presse, Jérôme Boateng et Rayan Cherki auraient eu une altercation dans les vestiaires. Des mots forts auraient été échangés de la part de l’international allemand, qui regrettait le comportement de son jeune partenaire. De quoi faire réagir certains observateurs, entre ceux qui y voient un problème et ceux qui comprennent que des joueurs plus expérimentés recadrent de temps en temps les joueurs plus jeunes. Habib Beye pense en tout cas qu’il y a un problème de mentalité en France.

Habib Beye décrypte les différences de mentalités

Sur le plateau de Canal+, le consultant n’a pas fait dans la langue de bois à ce sujet. “À l’étranger, un ancien qui recadre un jeune, c’est logique. C’est différent en France parce que la mentalité des jeunes joueurs est totalement différente. Vous arrivez en Angleterre, que vous ayez 20 ans, 24 ans, 26 ans, quand un ancien vous recadre, c’est institutionnel, c’est dans l’éducation du club dans lequel vous êtes. Quand un étranger arrive en France, il dit que les jeunes sont starisés parce que c’est un produit et un actif pout le club. Très souvent, on dit de ne pas aller heurter un jeune joueur de 19 ans parce que c’est une valeur marchande. Vous arrivez au Bayern Munich, je pense que Kingsley Coman, s’il est recadré par un ancien, je pense que le Bayern va appuyer celui qui fait passer le message. En France, les joueurs sont des actifs”, a notamment indiqué Habib Beye, pas surpris par l’ampleur qu’a prise la brouille entre Cherki et Boateng dans le vestiaire de l’OL.

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