FCGB : Bordeaux meurt, Dugarry lâche sa détresse dans une lettre
Remonté contre la direction des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry a tenu à rédiger une lettre pour partager son inquiétude.
Entre la diffusion d’enregistrements accablants et les révélations de RMC, Bordeaux traverse une zone de turbulences. Même le maire de la ville Nicolas Florian est intervenu pour solliciter un rendez-vous avec l’actionnaire King Street. C’est dire à quel point la situation devient grave pour les Américains, accusés de tirer le club vers le bas. Pire, Christophe Dugarry, qui a envoyé une tribune à Sud Ouest, voit la direction tuer les Girondins.
« Le club des Girondins de Bordeaux se meurt et je ne peux m’y résoudre, c’est pourquoi je tiens à m’exprimer sur le sujet. (…) Le club, mis à mal par ses responsables et dirigeants, est en danger, a alerté l’ancien Bordelais dans son courrier. Il y en a assez de ces clubs de football gérés selon des algorithmes. Où est l’humain dans tout cela ? Nous ne voyons à la tête de notre club que des personnes sans passion pour le football, sans ardeur pour le club et sans amour pour le scapulaire. Ils ne sont animés que par leurs propres ambitions et intérêts. »
Les exemples à suivre
« Nous ne voulons plus d’eux, la situation actuelle et les résultats du club depuis 18 mois parlent pour eux. Ils n’ont réussi qu’un seul exploit, celui de faire l’unanimité contre eux, a critiqué le consultant. Je suis convaincu que les Girondins de Bordeaux peuvent regagner leurs lettres de noblesse et reconquérir le cœur des Bordelais, de leurs supporters, salariés, partenaires et de la presse locale en leur proposant un autre football, une autre direction dévouée au club et sensible à son identité. »
« Des exemples, nous en connaissons, il suffit de considérer des clubs comme ceux de Strasbourg, Nîmes, Montpellier ou encore Reims, a énuméré Dugarry. L’UBB, même s’il est question d’un autre sport et d’une autre économie, est un exemple à suivre en termes d’humanité et de passion pour le club. J’en appelle aujourd’hui à l’actionnaire des Girondins de Bordeaux et à la mairie de Bordeaux pour que les choses changent car notre club se meurt, soyons-en bien conscients. » Comme Dugarry, d’autres anciens Girondin comme Benoît Trémoulinas et Ludovic Obraniak se sont également exprimés.