ASM : L’erreur de Monaco, Daniel Riolo ne s’en remet pas
Battue à Nantes (2-2, 4-2 tab) en demi-finale de la Coupe de France mercredi, l’AS Monaco confirme ses difficultés du moment. Pour Daniel Riolo, le club de la Principauté subit les conséquences de son changement d’entraîneur en début d’année civile.
Toutes compétitions confondues, l’AS Monaco vient d’enregistrer un quatrième match consécutif sans victoire. La série suffit pour comprendre que l’entraîneur Philippe Clement vit des débuts compliqués. Le Belge était arrivé en janvier dernier avec l’objectif de se rapprocher du podium en Ligue 1. Mais deux mois plus tard, son équipe reste distancée par le trio de tête et ne montre aucun signe d’une remontée à venir. Du coup, Daniel Riolo s’interroge encore sur le licenciement de Niko Kovac.
« Aujourd’hui, Monaco est neuvième de Ligue 1 et je ne suis pas sûr qu’ils soient capables de gagner l’Europa League, a constaté le journaliste de RMC. Les dirigeants ont changé d’entraîneur en portant un jugement extrêmement sévère sur Kovac et en se disant : “On change vite parce qu’il faut sauver la fin de saison, parce qu’on croit que le nouvel entraîneur va pouvoir nous ramener sur le podium.” Or Monaco vient de perdre en demi-finale de la Coupe de France, ils sont neuvièmes au classement à huit points du podium… »
« Le choix des dirigeants sera quand même à analyser, on est loin d’un bon calcul. (…) Juste avant de se faire virer, Kovac était dans une bonne dynamique. Il y avait deux-trois joueurs qui disaient qu’il était trop autoritaire et qu’il les faisait trop bosser. Ben Yedder ? Tu ne prends pas une décision juste parce qu’un de tes joueurs phares se plaint de l’entraîneur. Il fallait le garder jusqu’à la fin de la saison. D’ailleurs, son départ nous avait tous surpris. Et je rappelle que des gens dans le staff l’ont appris dans les médias », a enfoncé Daniel Riolo, toujours étonné par la décision de l’ASM.