L1 : Les gros clubs doivent faire taire les petits, Daniel Riolo est cash
Le football français est à l’arrêt complet depuis que la pandémie de coronavirus est devenue problématique. Les fans vont devoir prendre leur mal en patience.
La saison de Ligue 1 n’est pour le moment pas certaine de reprendre ses droits. Les instances du football français essayent tant bien que mal de prévoir des dates pour terminer l’exercice en cours. Mais cela dépendra d’abord de la gestion de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus. La maladie frappe toujours aussi fort, notamment sur le continent européen. Les principaux clubs de l’élite avaient pour idée la création d’un comité de pilotage pour le football français dans lequel on trouvait Noël Le Graët (FFF), Didier Quillot (LFP), Jean-Michel Aulas (OL), Nasser al-Khelaïfi (PSG), Jacques-Henri Eyraud (OM), Bernard Caïazzo (Première Ligue) et Claude Michy (UCPF).
“Il ne faut pas être faux-cul, l’oseille rentre grâce aux gros”
Un projet qui a finalement capoté. Mais pour Daniel Riolo, cela avait du sens, comme il l’a indiqué sur l’antenne d’RMC. “Il y a toujours eu des dissensions entre les gros et les petits. Les gros sont minoritaires et cherchent à imposer leur loi car c’est grâce à eux qu’il y a plus d’argent dans le football, c’est grâce à eux que la Ligue 1 vit. Les autres, ce sont un peu les sparring-partners. Ce n’est pas du mépris, ce n’est pas de la condescendance même si ça y ressemble un peu. Mais vu la situation actuelle s’il faut que tout le monde se mette d’accord, ça va être beaucoup trop le bordel. D’où cette volonté des tauliers de déblayer le terrain. Moi j’ai toujours été emmerdé sur cette question. Je n’arrive jamais à avoir une idée claire sur la décision que je prendrais si j’y étais… si j’étais président d’un club important. Oui il faut que tout le monde ait de l’argent sinon ça fait une compétition distendue. Mais je pense que je serais agacé par les petits… Je peux un peu comprendre les forts, ce sont eux qui font tourner la boutique. Il ne faut pas être faux-cul, l’oseille rentre grâce aux gros. Sans les quatre gros, les droits TV ce ne serait même pas 100M€ ! Ils jouent pour des haricots et des lentilles s’il n’y a pas les gros et ils se font une soupe entre eux ! Ça ne peut pas être totalement égalitaire. Donc si on peut faire une réunion qui dure une semaine et pas trois mois”, a notamment indiqué le consultant, catégorique sur le sujet.