Daniel Riolo

L1 : Maxime Lopez critique le foot français, Daniel Riolo jubile

Passé de l’Olympique de Marseille au club de Sassuolo dans les dernières heures du mercato estival, Maxime Lopez connaît un départ parfait en Série A.

Il faut dire qu’en l’espace de quelques semaines, le joueur de 22 ans est passé du statut de remplaçant à Marseille à celui de titulaire dans la deuxième meilleure équipe du championnat italien depuis le début de la saison. Intégré en douceur par Roberto De Zerbi, le milieu de terrain a joué trois matchs de Serie A, dont une masterclass, ponctuée par un but, face à Naples le week-end passé (2-0). Des débuts idylliques dans un football bien plus rigoureux qu’en France, comme il a pu l’expliquer sur RMC : « La rigueur est plus importante à Sassuolo qu’à l’OM. Avec le coach Villas-Boas, les entraînements étaient quand même intenses et assez longs. Mais ici, en Italie, on peut arriver à 13 heures et on peut rentrer chez nous à 20 heures. Ça ne fait même pas un mois que je suis ici et je le ressens. Je commence moi-même à me l’inculquer parce que c’est bien d’arriver à l’entraînement et de mettre cette rigueur. C’est vrai qu’il y a cette différence par rapport à la France ». Un constat qui énerve Daniel Riolo.

« En France, les mecs ne veulent pas travailler… »

« La déclaration de Lopez sur la L1 ? C’est ce qu’on dit depuis dix ans… J’en ai tellement marre d’entendre ça… Quand les entraîneurs français entendent ça, qu’est-ce qu’ils se disent ? Tous les joueurs qui partent à l’étranger disent ça, donc à un moment donné, c’est clair… Mendy au Real, Benzema au Real, Ndombele à Tottenham, et maintenant Lopez dans un petit club italien que personne ne connaît. C’est tout le temps pareil donc bon. Même les entraîneurs étrangers qui arrivent en France s’adaptent à la mentalité française, c’est aussi un problème. Car ils voient que les joueurs n’ont pas de répondant. En France, les mecs ne veulent pas travailler… », a balancé le journaliste de RMC, qui sait que le foot français ne progressera jamais avec cette culture du travail bâclé…

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