L1 : Sortir de la crise par le haut, l’idée de Daniel Riolo pour le foot français
Alors que la crise du Covid-19 persiste en France, certains clubs de Ligue 1 sont au bord du gouffre, et notamment à cause d’une mauvaise gestion.
Entre l’absence du public dans les stades en raison de la pandémie de coronavirus et le fiasco Mediapro dans le cadre des Droits TV, les clubs français sont dans le rouge. C’est donc pour éviter une faillite totale que certains présidents vont se réunir avec l’UNFP ce mardi pour évoquer une baisse des salaires des joueurs. Quoi qu’il en soit, les acteurs du foot doivent se servir de cette crise pour faire la révolution. C’est en tout cas l’avis d’André Villas-Boas : « Ça serait bien que tout le monde se calme un peu. On a fait des conneries avec les transferts. La plupart des clubs ont des dettes. C’est une bonne opportunité pour changer la face du foot ». Un constat partagé en partie par Daniel Riolo.
« Un club doit trouver un entraîneur qui propose du jeu »
« Réduire les salaires ? Ok. Chaque club est une entreprise. Chaque club se démerde. Si les mecs ne sont pas capables de gérer et font des trous dans les caisses, il faudra assumer. La réunion avec l’UNFP ? Pourquoi pas. Mais Sylvain Kastendeuch va dire à Aulas et Nasser : ‘Il faut réduire le salaire de Memphis et Neymar’. C’est une démarche absurde. Après, je suis pour l’idée de la baisse des salaires. Je dénonce cette inflation qui est en train de mener les clubs à la mort. Mais que chaque club regarde ses comptes et gère comme il doit gérer. Les clubs ne doivent pas avoir peur de perdre leurs joueurs. Plutôt que de parler des transferts, un club doit trouver un entraîneur qui propose du jeu, comme Brest avec Olivier Dall’Oglio. On se réfère au foot espagnol de 2008, tous les clubs étaient au caniveau. Ils se sont réinventés par le jeu. Nous, on se réinvente par des transferts complètement stupides et des salaires astronomiques donnés à des quiches… », a détaillé, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui espère que le foot français prendra le bon virage en cette période de crise.