Daniel Riolo

L1 : Un stade vide et une pelouse pourrie, Riolo se moque des Ultras

Dans la quasi-totalité des parties prenantes du monde du football, l’idée de terminer la saison actuelle coûte que coûte est considérée comme la priorité.

Il sera temps de changer d’avis si la situation ne s’arrange pas dans les semaines à venir. Tout le monde est d’accord, sauf les supporters, qui ont lancé un communiqué cette semaine pour dénoncer la dictature des diffuseurs et ainsi forcer les matchs à se dérouler à huis-clos, élément inévitable si jamais le championnat devait reprendre dans le courant du mois de juin. La quasi-totalité des associations ultras de France a délivré le fond de sa pensée, à savoir que l’occasion est venue de rendre le football au peuple, d’arrêter le foot business et les transferts ahurissants, pour que le football redevienne populaire. Des bons sentiments pour certains, une vraie naïveté complètement absurde pour Daniel Riolo, qui n’y est pas allé avec le dos de la cuillère au moment de dire ce qu’il pensait des Ultras, et des supporters de football. 

« La télé, a beau être, en quelque sorte, l’inventeur du foot moderne, rien n’y fait. Les plus grands souvenirs de l’histoire du foot ont beau avoir été sublimés par l’image, mais non! Non ça ne passe pas. Chaque semaine, dans les stades, on voit des banderoles absurdes dénonçant les diffuseurs. Et expliquer chiffre à l’appui que les clubs qu’ils supportent vivent sous perfusion télévisuelle ne change rien. La réponse fuse: nous on sera toujours là. L’argent des TV est sans odeur pour nous. Il n’y aurait plus de bons joueurs sur le terrain, un stade vétuste et au trois quart vide, une pelouse pourrie… mais nous on sera toujours là! On veut bien le croire et c’est pour ça qu’ils s’appellent Ultras. Un foot débarrassé de tout ce qu’ils estiment être superficiel. Un ballon, un écusson à défendre, une banderole à afficher et des chants », a dénoncé le consultant de RMC, qui ne comprend pas comment les Ultras peuvent encore espérer que le football échappe totalement à la société qui l’entoure, alors qu’il en est l’un des plus grands reflets. 

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