OL : Daniel Riolo accuse les joueurs, pas Bosz
Suite au match nul décevant ramené de Bordeaux dimanche (2-2), l’Olympique Lyonnais est au coeur de la tempête. Mais si Peter Bosz reçoit une grosse vague de critiques, Daniel Riolo préfère, lui, s’en prendre aux joueurs.
Lyon n’y arrive plus. Brillant en Europa League, l’OL est en galère totale en Ligue 1. Depuis le début du mois de novembre, les Gones sont effectivement au ralenti. Avec un bilan d’une victoire, deux nuls et deux défaites sur cette période-là, Lyon n’a pas vraiment une allure de candidat au podium. Ce qui se ressent d’ailleurs au classement, puisque les Gones sont douzièmes, à six unités de l’OM. Dimanche face à Bordeaux, l’équipe de Peter Bosz a une nouvelle fois affiché d’énormes lacunes défensives. Et sans un grand Anthony Lopes en fin de match, l’OL serait même reparti de Gironde avec un zéro pointé. Mais alors, à qui la faute ? Si Peter Bosz est pointé du doigt par tout le monde, Daniel Riolo estime que ses joueurs sont les principaux responsables de la crise actuelle.
« Le problème n’est pas du tout dans la tactique »
« On ne peut pas dire que les joueurs lyonnais ne sont pas assez intelligents pour jouer dans un système à trois défenseurs centraux. Car par exemple, Gusto et Emerson doivent kiffer jouer plus haut dans les couloirs. Ça correspond à leurs qualités. Comme pour Boateng et Denayer, qui avancent avec un tracteur au cul, c’est mieux d’être à trois derrière. Boateng et Denayer ont assez d’expérience pour s’adapter. Le problème n’est pas du tout dans la tactique. Lyon a 70 % de possession de balle, quasiment trois fois plus de passes, plus d’occasions… L’OL a étouffé son adversaire, qui est une mauvaise équipe. Mais Lyon n’est pas capable de faire quelque chose, car les joueurs ne font pas les efforts nécessaires. C’est une affaire d’efforts, comme au PSG. Le premier but que Lyon prend, c’est impossible de prendre ce but-là en L1. Et le deuxième, c’est encore pire ! Ce sont des buts stupides. En deux passes, l’adversaire troue tout le monde… Plus personne ne bouge, plus personne ne court, il n’y a pas d’intensité. Si défensivement, vous êtes si nuls que cela, il faut mettre des buts ! Sauf que devant, jamais un bon choix, jamais une bonne frappe… », a balancé, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui pense que le problème de l’OL ne vient pas de Peter Bosz, mais plutôt d’un effectif pas vraiment adapté à la philosophie du coach néerlandais.