Super League : Daniel Riolo ni pour ni contre, bien au contraire
Ces derniers jours, le projet de la Super League européenne, lancée par les grands clubs, fait couler beaucoup d’encre.
Dimanche, douze mastodontes européens, dont le Barça, le Real Madrid, la Juventus ou Liverpool, ont mis sur pied le fameux projet de la Super League. Avec l’idée de renforcer le domaine sportif et financier des heureux élus, les fondateurs vont enfoncer le clou du football business. Depuis l’annonce de cette bombe, tout le monde a affiché son mécontentement. Les clubs, les fédérations, les états… Personne ne semble se retrouver dans ce projet de nouvelle compétition, qui aura pour effet de mettre les championnats nationaux et la Ligue des Champions de côté. Mais pour Daniel Riolo, la réflexion des clubs est plutôt logique.
« Une réforme pour sauver l’attractivité du foot »
« Je dis bravo à ceux qui ont une idée fixe sur le sujet. Tant mieux si certains sont convaincus à 100 %. Moi, je ne le suis pas. Comme disait Coluche, ‘Je suis ni pour ni contre, bien au contraire’. J’attends de savoir les cinq autres clubs, la redistribution, l’encadrement financier. On a toujours voulu ça. En tout cas, c’est le public qui décide du succès ou pas. C’est justement parce que les audiences sont en baisse partout que l’analyse a été faite. La consommation du foot a changé, les matchs ne sont pas vus de la même façon. Et c’est pour cette raison-là que les clubs veulent faire une réforme pour sauver l’attractivité du foot. On ne sait pas s’ils se trompent ou pas. La réflexion menée est bonne. Car le foot recule parmi les nouveaux consommateurs. Les clubs tentent un truc. Je ne dis pas que c’est génial, que ça va marcher. Mais face à la vérité du moment, les mecs essayent au moins de faire quelque chose », a lâché, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui se demande comment l’histoire va finir sachant que l’UEFA et la FIFA vont tout faire pour faire capoter ce projet de Super League.