Daniel Riolo

WTF : Ibrahimovic, Griezmann… Daniel Riolo dézingue le foot business

Dimanche, Antoine Griezmann a effectué son grand retour au Wanda Metropolitano de l’Atletico de Madrid. Avec une certaine réussite collective, le Barça s’étant imposé 1-0 grâce à un but de Lionel Messi.

Cela aurait dû être une belle fête. Mais cela n’a finalement été qu’un cauchemar. Titularisé dans le couloir gauche de l’attaque catalane, le champion du monde n’a pas vraiment pesé sportivement dans ce choc de la Liga. Pire encore, il s’est fait siffler pendant toute la rencontre par les ultras de l’Atletico. Un véritable affront pour celui qui a porté les Colchoneros entre 2014 et 2019, avec 133 buts en 257 matchs. Mais au final, Grizi est parti maladroitement de Madrid durant le dernier mercato estival. Désormais considéré comme un pestiféré dans son ancien club, l’international français l’a bien cherché, selon Daniel Riolo, pour qui cet exemple affiche au grand jour les dérives du foot business.

Le joueur d’un club, c’est fini

« Il est de plus en plus difficile pour un joueur de marquer d’un point de vue affectif un club. Car les dérives du foot business font que les joueurs, alors qu’on croit que certains sont proches des supporters, s’en coupent de plus en plus. L’exemple le plus frappant cette semaine, c’est Ibrahimovic. C’est un sale mec. Il a laissé partout zéro souvenir à ses supporters. Il ne pense qu’à sa gueule, il se fout de tout le monde. Les gens pensent que c’est de l’ironie, du second degré. Mais non, il vous pisse sur la tronche, et vous, vous ouvrez la bouche… Ce qu’il a fait à Malmö, c’est la pire des choses qu’on puisse faire. Il dit avoir Malmö dans son coeur, mais il va investir chez le rival… C’est le cas extrême. Après pour Griezmann, c’était un enfant du club à l’Atletico. Il n’y a aucun doute sur sa sincérité. Mais il fait des choses qui ne sont pas bonnes, il fait des erreurs de communication. C’est la dérive du foot business. Tu te fais entourer de plein de mecs qui vont réfléchir à ta place, mais il fait son film pour rester, puis il s’en va, et s’il avait pu aller au Real, il y serait aller. Il n’a pas fait la bascule complète. Finalement, il va au Barça, où ça se passe pas très bien. Il aurait pu rester un joueur marquant de l’Atletico, et là il revient, il se fait siffler… Il ne veut pas de ça, il fait tout pour le contrôler, et il n’y arrive pas, il se prend les pieds dans le tapis », a lancé, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui estime donc que le football européen est en train de mal tourner, alors que devenir le joueur d’un seul club, comme l’a été Paolo Maldini à son époque au Milan AC, devient illusoire.

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