Mercato : Griezmann c’est 200 ME et pas 150, Dominique Sévérac s’agace
Le potentiel transfert d’Antoine Griezmann est en train de tourner au règlement de comptes entre l’Atlético et le FC Barcelone.
Depuis le mois de mai, tout le monde sait que Griezmann va quitter Madrid pendant ce mercato estival. Son départ vers le Barça semblait inéluctable depuis lors. Sauf que le champion du monde est toujours un joueur de l’Atléti. Vendredi, le président Bartomeu a confirmé « un intérêt du Barça pour Griezmann ». Une méthode pas au goût des Colchoneros, qui ont contre-attaqué dans un communiqué, en accusant Barcelone d’avoir « incité le joueur à rompre sa relation contractuelle avec l’Atletico en mars dernier ». Un viol des « périodes de négociations protégées » qui font dire à Madrid que le Barça doit s’acquitter d’un chèque de 200 ME et non de 150 ME, comme la clause libératoire de Grizi l’indique actuellement. Pour Dominique Sévérac, le club de la capitale est tout simplement dans son droit.
« Ce n’est pas un coup de poker, c’est de la légalité »
« L’Atletico va-t-il réussir ce coup de poker de vendre Griezmann pour 200 ME ? Ce n’est pas un coup de poker, c’est de la légalité. Si le Barça et Grizi se sont mis d’accord avant le 1er juillet, c’est 200 ME. Point barre, c’est comme ça. Ils ont peut-être signé un pré-contrat avant. Quand il y a un pré-contrat, c’est illégal ce qu’ils font. L’Atleti ne cherche pas à gagner de l’argent. Ils ont des documents, ils ont des choses, sinon, ils ne feraient pas ça », a lancé, dans L’Equipe du Soir, le journaliste du Parisien, pour qui le Barça doit payer les dommages causés à l’Atlético dans cette affaire Griezmann.