OL : Dominique Sévérac balance, Aulas déteste Eyraud mais kiffe Al-Khelaïfi
Durant le confinement, quelques tensions sont apparues entre Jean-Michel Aulas (OL) et le Paris Saint-Germain.
Au cœur du mois de juin, Leonardo avait notamment mis l’OL en garde dans les colonnes du Journal du Dimanche. « L’Olympique Lyonnais a approché beaucoup de nos joueuses. Des jeunes sont parties là-bas, mais des pros ont aussi été contactées. Si ce sont les manières de faire, on va s’y mettre aussi. Avec les filles comme avec les garçons » pestait notamment l’homme de confiance de Nasser Al-Khelaïfi au Paris SG. Bien évidemment, ces propos avaient refroidi l’ambiance entre Jean-Michel Aulas et le président parisien. Mais selon Dominique Sévérac, qui détaille la relation entre les deux hommes dans Le Parisien ce jeudi, la guerre froide est terminée entre l’OL et le PSG. En revanche, le journaliste affirme que « JMA » déteste son homologue marseillais Jacques-Henri Eyraud…
Aulas et Al-Khelaïfi ont un ennemi commun, la LFP
« En France, les deux pontes possèdent un ennemi commun : la Ligue de football professionnel (LFP) en général et son directeur exécutif, en particulier, Didier Quillot. Chacun de son côté nourrit une rancœur contre l’ex-dirigeant d’Orange. L’un l’accuse de favoriser les dessins du rival marseillais et son président Jacques-Henri Eyraud quand l’autre lui reproche d’avoir cédé les prochains audiovisuels à Mediapro et non à BeIN Sports dont il est le patron à l’échelle mondiale. La crise sanitaire a donc rapproché les points de vue (entre Aulas et Al-Khelaïfi) et même les escarmouches récentes – une passe d’armes entre Juninho et Leonardo, les directeurs sportifs au sujet de Neymar – n’ont pas réussi à embraser les deux clubs. C’est que l’heure est à l’apaisement et que l’on reste entre gentlemen. Si JMA ne supporte pas Jacques-Henri Eyraud, le président de Marseille, qui le lui rend bien, il a beaucoup de respect pour NAK, Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, ou encore Leonardo » explique le journaliste du Parisien, pour qui la hache de guerre est définitivement enterrée entre es deux hommes forts du PSG et de l’OL.