OL : Les présidents de L1 ont tué Aulas, Dominique Sévérac fait une révélation
Il y a deux semaines, la LFP a décidé d’arrêter la saison 2019-2020 de Ligue 1 avec un classement au quotient effectué après la 28e journée. Un choix néfaste pour l’Olympique Lyonnais et son président Jean-Michel Aulas.
Avec ce classement final-là, le club rhodanien se retrouve effectivement à la septième place, bien loin du podium visé et d’une place en Ligue des Champions. Si le président Aulas se bat comme un beau diable pour défendre les intérêts de son OL, Lyon n’a plus que deux chances pour retrouver l’Europe en 2020-2021 : gagner la finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG ou remporter la Ligue des Champions en août. Sans ça, les Gones seront absents de la scène européenne pour la première fois depuis 24 ans… Et pour ce couac-là, Aulas ne pourra s’en prendre qu’à lui-même, mais il pourra aussi et surtout attaquer les autres présidents de L1. Car d’après les informations de Dominique Sévérac, ce sont ses concurrents qui ont mis en place une fronde anti-Aulas pour exclure l’OL des Coupes d’Europe…
« Ils ont pris ce prétexte-là pour se faire Aulas »
« La saison de L1 a été arrêtée officiellement le 30 avril dernier par le Conseil d’Administration de la Ligue. Ils ont pris la décision d’arrêter la saison et de prendre le classement à la J28 améliorée du quotient. C’est un choix qui exclut Lyon des places qualificatives pour les Coupes d’Europe, puisqu’à la J28 au quotient, l’OL est septième. C’est exactement pour ça que des présidents de clubs ont décidé de voter pour ce scénario-là. Scénario qu’ils avaient préparé en amont, entre eux par WhatsApp quelques jours auparavant, avec la volonté d’écarter Jean-Michel Aulas. Les présidents de L1 ont sauté sur l’occasion pour agir en vengeance ! Ils ont pris ce prétexte-là pour se faire Aulas, pour le lâcher en rase campagne. Pour rappel, dès l’annonce d’Edouard Philippe, Noël Le Graët disait : ‘Il faut arrêter le championnat à la J27’. Au départ, le président de la FFF donnait une tendance favorable à Aulas. Sauf que les présidents de clubs, ils ont décidé autrement en amont. Pour eux, il était hors de question d’arrêter le championnat à la J27. Il fallait se faire Aulas, car ça fait des années qu’ils n’en peuvent plus de lui… », a balancé, dans L’Equipe du Soir, le journaliste du Parisien, qui sait que ce vote anti-Aulas a fait des heureux à Marseille, à Paris ou à Saint-Etienne. Mais pas à Lyon, où la suractivité d’Aulas s’est retournée contre lui…