EdF : Les Bleus sont chiants, Daniel Riolo a regardé Dupont de Ligonnès
Vendredi, l’équipe de France a fait le strict minimum en Islande lors de la septième journée des qualifications pour l’Euro 2020 (1-0).
Une victoire sans trembler, mais tout de même acquise dans la douleur. Car malgré une nette domination, avec 71 % de possession de balle et 22 tirs à 6, les Bleus n’ont pas vraiment brillé offensivement, surtout en première période. Par conséquent, la formation de Didier Deschamps s’en est remise à un penalty de Giroud après l’heure de jeu. Un triste spectacle affiché par les champions du monde que Daniel Riolo a une nouvelle fois tenu à critiquer.
« Il faut accepter de se faire chier »
« Je lance un appel à témoin : les gens qui ont passé une bonne soirée devant le match des Bleus, qu’ils nous appellent pour nous expliquer pourquoi. On s’ennuie. C’est le cas depuis longtemps, mais tu auras toutes tes chances à l’Euro. À la place de Didier Deschamps, et comme tu n’as jamais joué autrement, toute ta vie a été construite sportivement de cette façon, si tu te plantes à l’Euro, comme tu as gagné la Coupe du monde, ton échec sera relativisé. Tu resteras un homme de succès et ta carrière, elle sera extrêmement positive. Après, les débats sur le beau jeu, ça reste pour nous ça, pour le grand public, c’est du bidon. En France, on est 1 à 2 millions à aimer le foot et à parler de jeu, mais l’équipe de France elle fait des audiences à 15 millions pendant le Mondial ou l’Euro, donc il y a 13 millions de personnes qui n’ont rien à cirer de nos débats et de nos analyses. L’équipe de France appartient au patrimoine, et les gens se moquent de savoir comment ça joue. Moi je le sais car j’ai voulu faire comme cela jusqu’à la Coupe du Monde et je me suis planté. Il faut accepter de se faire chier, mais c’est comme ça. En même temps que l’équipe de France, j’ai regardé l’histoire Dupont de Ligonnès », a lancé, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui estime donc que le grand pas effectué vers la qualification à l’Euro 2020 était moins important que l’arrestation du fugitif après huit ans de cavale.