EdF : Pedretti rebat les cartes en charnière centrale
Malgré la victoire contre la Belgique (3-2) jeudi, l’équipe de France a souffert dans cette demi-finale de la Ligue des Nations. Sa défense centrale n’a pas toujours tenu le choc, constate Benoît Pedretti, qui ne serait pas contre certains changements.
Après l’euphorie du succès et de la qualification pour la finale, Didier Deschamps et son staff technique s’attarderont probablement sur la première période contre la Belgique. Si les Diables Rouges ont pris un double avantage au score, c’est notamment parce que le secteur défensif a été défaillant. Et pas seulement sur les actions des deux buts concédés. Une fébrilité étonnante pour Benoît Pedretti.
« Il y a eu deux mi-temps diamétralement opposées. En première, les Bleus défendaient trop bas, a analysé l’ancien milieu des Bleus dans les colonnes de L’Equipe. Ils défendent en reculant. On le voit bien avec Pavard sur le premier. Je ne sais pas si c’était une consigne de défendre comme ça pour éviter les contres belges et se libérer des espaces. Les Bleus étaient loin du porteur du ballon. Les Belges avaient du champ libre. »
Les défenseurs « à l’arrache » sur Lukaku
Quant à la charnière centrale composée de Jules Koundé, Raphaël Varane et de Lucas Hernandez, « elle est difficile à juger, a commenté le coach intérimaire de Nancy. Je ne les ai pas trouvés tout le temps sereins. Sur la première action, Koundé rate un dégagement mais Lloris est là à la parade. Koundé se rattrape un peu derrière. On a beaucoup souffert avec Lukaku et on a été à l’arrache défensivement avec lui. Je ne sais pas si on a trouvé nos trois défenseurs centraux. » Peut-être une bonne nouvelle pour leurs concurrents Presnel Kimpembe et Dayot Upamecano.