L1 : La France n’est pas un grand pays de foot, il explique pourquoi
Depuis plus de trois ans, l’équipe de France a de grands résultats avec une finale perdue à l’Euro 2016 et une Coupe du Monde 2018 remportée en Russie.
Des performances oui, mais sans le contenu. Puisque certains suiveurs du football français, comme Daniel Riolo, pensent que le groupe tricolore est « le champion du monde le plus moche de l’histoire ». Difficile de contredire cela, quand on voit le triste spectacle proposé par la formation de Didier Deschamps. Jeudi face à la Moldavie en qualifications pour l’Euro 2020 (2-1), l’EdF a endormi le public du Stade de France. Un véritable problème que Kévin Diaz a pointé du doigt, lui qui n’hésite pas à élargir le débat sur la Ligue 1.
« Si un jour, on veut devenir un grand pays de football… »
« La dictature du résultat, notamment dans le foot français, est en train de tuer notre sport aujourd’hui. C’est le cas en Ligue 1. Mais aussi et surtout en équipe de France. Il y a deux visions chez les supporters. Ceux qui ne voient que le résultat : ‘On est champions du monde, arrêtons de critiquer Deschamps, on veut des émotions sur un tournoi’. Et il y a ceux qui veulent passer un bon moment, voir du beau football, prendre du plaisir. Pour l’équipe de France, c’est magnifique de remporter la Coupe du Monde. Mais lorsque tu dois jouer contre de petites équipes, il faut quand même un spectacle à proposer. Et aujourd’hui, avec la diversité des droits TV, je préfère regarder un match de Premier League ou de Ligue des Champions plutôt qu’un match des Bleus. Attention à ne pas être dicté que par le résultat. Car les gens pourraient finir par se désintéresser d’un match de l’équipe de France. Si un jour, on veut devenir un grand pays de football, il faut que le grand public accepte les critiques émises quand l’équipe de France gagne », a balancé, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui estime donc que le football français doit faire sa révolution s’il veut résister à la montée en puissance des gros bras européens.