Serie A : Révolte contre le foot-business en Italie
Les choses pourront-elles reprendre le plus normalement possible après l’épidémie de Coronavirus qui secoue la planète.
Pour le moment, la question ne se pose même pas. Surtout en Italie où le pays est très durement touché par cette pandémie, et ce malgré le confinement depuis trois semaines. Cela n’empêche pas certains clubs de tout faire pour qu’une reprise du championnat ait lieu, avec l’accord des fédérations et de l’UEFA, qui pousse aussi en ce sens. Une indécence sans nom pour plusieurs autres formations. Après l’Atalanta, club de la ville de Bergame qui se demande si ça vaut la peine de repartir dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois, c’est Brescia qui s’est exprimé en ce sens.
« Pour reprendre, il faudra terminer avant le 30 juin. C’est une folie. Ils vont nous faire jouer tous les deux jours ? Ou bien l’UEFA a aussi le pouvoir de rallonger les journées et les faire durer 72h ? Si l’UEFA veut être utile, qu’elle envoie des bouteilles d’oxygène et des respirateurs à notre ville. S’ils nous obligent à reprendre, je suis prêt à ne pas aligner l’équipe et perdre les matches sur tapis vert pour le respect des habitants de Brescia et de leurs proches qui ne sont plus là », a annoncé, dans des propos rapportés par Eurosport, le président de Brescia, Massimo Cellino, pour qui le football passe bien après les milliers de morts déjà enregistrés dans sa région, la Lombardie.