EdF : Raymond Domenech contredit Benzema
Avant le dernier match de ce rassemblement du mois de septembre, contre la Finlande mardi à Lyon, l’équipe de France inquiète tout le monde.
Depuis l’arrivée de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France en 2012, la sélection tricolore n’avait pas connu une telle crise. Avec cinq matchs nuls de suite concédés depuis l’échec à l’Euro, la France continue de toucher le fond. Malgré tout, à l’intérieur du groupe, le discours reste positif, comme chez Karim Benzema. « Il n’y a rien d’inquiétant. On sait que les matchs sont de plus en plus durs. On ne peut s’en prendre qu’à nous, on doit mettre le tempo, gérer nos efforts et c’est à nous de faire la différence. Les matchs sont différents, c’est à nous de mettre la vitesse. On a les joueurs pour ça, on a des joueurs techniques, il faut juste ne pas tomber dans le rythme que l’adversaire met. Il ne faut pas être inquiet », a lancé l’attaquant des Bleus sur Téléfoot. Un simple discours de façade, d’après Raymond Domenech.
« Ça devient un problème dans la tête des joueurs »
« Avec la France, c’est le problème des résultats. Ce n’était pas plus facile en 2018, les Bleus avaient aussi des problèmes. Mais le résultat faisait que tout passait. Dès qu’il y a un truc moins bon, on ressort tout… Tout le monde tire des ficelles en étant inquiet. Il se passe quoi ? Pourquoi lui a dit ça ? Au début, c’est un fil, et ça finit en pelote. Ça devient un problème dans la tête des joueurs. Ils écoutent l’extérieur, et petit à petit, ça bloque tout… L’inquiétude fait que l’équipe joue avec le frein à main, avec un manque de confiance. Tout recule au lieu de se libérer. Petit à petit, ça s’enfonce. Et le déclic, on le retrouve en s’arrêtant. Deschamps change des choses, il essaye tout pour créer une nouvelle dynamique. Mais dans la tête des joueurs, il y a de la pollution. Le fait d’avoir Benzema, Mbappé et Griezmann, ça devait fabriquer un football champagne. Mais là, la France est pris au piège de tout ça », a lâché, sur La Chaîne L’Equipe, l’ancien sélectionneur de la France, qui pense que Deschamps arrive en fin de règne chez les Bleus…