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FCGB : Marc Planus défend un peu King Street

Alors que les Girondins de Bordeaux ont été tristement lâchés par King Street cette semaine, les anciens joueurs se battent pour sauver leur club.

Le FCGB traverse une saison compliquée. Sur le plan sportif d’abord. Puisqu’avant d’affronter Lorient dimanche, Bordeaux reste sur dix défaites lors des douze dernières journées de L1. Seizième du classement, avec cinq points d’avance sur la zone rouge, le club au scapulaire est donc en lutte pour son maintien. Mais depuis quelques heures, c’est un autre problème que les Girondins doivent régler. Vu que son propriétaire, à savoir King Street, a décidé de quitter le navire. Placé sous le contrôle du Tribunal de commerce de Bordeaux, le FCGB est donc au plus mal. De quoi faire enrager les anciens… ou pas. Car si les légendes bordelaises ont critiqué King Street, Marc Planus, lui, estime que Frédéric Longuepée a quand même des circonstances atténuantes en cette période de crise.

« Personne ne pouvait prédire la pandémie »

« Je vais mettre un bémol sur une chose, c’est très compliqué de gérer un club actuellement en France. Personne ne pouvait prédire la pandémie. Bordeaux était dans une situation où on a été racheté, il y a eu un premier actionnaire, minoritaire mais qui a très mal gérer le club au départ. C’était les ruines de Pompéi qui ont été récupérées par King Street. Après, King Street s’est entêté dès le départ avec cette suffisance, être incapable d’écouter les gens qui étaient déjà en place depuis un certain temps. Et qui ont tiré la sonnette d’alarme sur beaucoup de points. Le club, la formation, ça a été n’importe quoi quand ce conglomérat portugais où tout a été fait pour faire de l’argent avec la formation en dépit des résultats de l’équipe professionnelle. À partir de ce moment-là, on les a vus s’entourer du cousin, du copain et de la grand-mère, on a compris que cela ne servait à rien. Après, c’est bien d’avoir des anciens, si leur parole n’est pas écouté, cela ne sert à rien. On dirait des quotas, on prends des anciens car il faut remplir le quota », a lancé, dans L’Équipe du Soir, l’ancien défenseur des Girondins, qui espère qu’Alain Roche sera bientôt rejoint par Lilian Laslandes, un ancien qui rêve d’aider son club…

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