L1 : Le foot français touche le fond, Ludovic Obraniak effaré
Alors que la saison de Ligue 1 est plus belle que jamais sur les terrains de France, les problèmes en tribunes continuent de se multiplier, avec en point d’orgue l’arrêt du match entre l’OL et l’OM dimanche soir…
Le football français se couvre de honte week-end après week-end. Depuis le début de la saison, de nombreux débordements ont eu lieu dans les stades de L1, que ce soit à Nice, à Marseille, à Montpellier, à Saint-Etienne, à Angers ou à Lens… Si certains incidents ont eu plus de répercussions que d’autres, l’interruption de l’Olympico pour un jet de bouteille sur Dimitri Payet va sûrement être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. D’autant plus que l’après-match a été émaillé de polémiques en tout genre entre le Préfet, la LFP, l’arbitre et Jean-Michel Aulas, le président de l’OL. Une véritable cacophonie qui dégoûte Ludovic Obraniak.
« On met notre football en danger »
« Qui croire au final ? Chacun est dans son rôle. On débat sur la forme. Mais en vrai, le fond, ce n’est pas vraiment ça. C’est Cluedo, c’est le Colonel Moutarde… On ne sait pas qui c’est. Marseille va prêcher pour sa paroisse forcément. Le problème, c’est qu’on a raté une nouvelle occasion grandiose de pouvoir sortir par le haut. À force de défendre chacun sa paroisse, à un moment donné, il n’y aura plus de paroisse… Car notre football a déjà été en danger il y a quelques mois à peine pour une histoire de Droits TV. On est ridicules à l’étranger. La vente de notre championnat est nulle. Et un jour, il y aura une catastrophe ! Ce qui aurait été superbe après OL-OM, ça aurait été d’avoir Aulas d’un côté, Longoria de l’autre. Les deux assis côte à côte. Et il fallait dire : “STOP ! On ne veut plus de ça. Prenez les décisions qui s’imposent”. Il fallait faire ça, avant de trouver une solution avec la LFP. Mais encore une fois, chacun sort son petit truc… C’est ridicule ! Et franchement, on met notre football en danger », a balancé le chroniqueur de L’Equipe du Soir, qui estime donc que la LFP doit prendre des décisions fortes pour sauver sa L1.